Golinhac. La "chambre d’or", refuge artistique

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  • Les élus inaugurent l’œuvre d’art refuge "la chambre d’or".
    Les élus inaugurent l’œuvre d’art refuge "la chambre d’or".
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Puech Nelly

L’œuvre d’art refuge, la "chambre d’or", a été inaugurée, samedi 10 septembre, en présence de Michel Roussel, directeur régional des affaires culturelles (Drac Occitanie), de Christine Presne, vice-présidente du conseil départemental en charge de la culture, de Nils Brunet, directeur de l’Agence française des chemins de Compostelle, et de Frédéric Sancère, directeur de l’association "Derrière le Hublot".

Le maire Alexandre Bénézet et Nicolas Bessière, président de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère, ont accueilli les élus et tous les participants à cet événement artistique, salué le travail et l’appui de tous les partenaires. Cette œuvre a été pensée comme une fenêtre sur le paysage avec un savoir-faire tout en respectant l’environnement. Il a été souligné que cette œuvre est à la fois un refuge, un abri, un gîte, un terrain de jeux, un lieu de méditation.

Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle est un terrain propice à la création contemporaine s’adressant tant aux touristes, aux marcheurs et pèlerins, qu’aux habitants. L’association "Derrière le hublot" et l’Agence française des chemins de Compostelle, porteuses du projet, défendent une utopie de proximité. Elles œuvrent au quotidien sur les territoires locaux pour des projets artistiques et culturels en lien avec des artistes, des partenaires locaux et les habitants. Elles ont fait naturellement appel à l’artiste Abraham Poincheval pour l’œuvre d’art de Golinhac. Ce dernier est connu pour ses sculptures habitables dans lesquelles il s’enferme pour des expérimentations du dépassement de soi et la confrontation intime au monde.

Abraham Poincheval s’est laissé inspirer par les nombreuses légendes et matériaux caractéristiques de Golinhac. Une œuvre cohérente qui s’inspire de nombreuses boules granitiques présentes au sein de la commune, notamment le rocher de la "Clouque". Elle est également un abri du "prendre soin" de l’hôte. Cette œuvre s’inscrit dans la première série de cinq œuvres d’art refuge qui forment la clé de voûte du parcours. D’autres sont en cours d’étude, notamment en Lozère. Cette initiative crée un itinéraire jacquaire comme un espace artistique.

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