Rodez : une offre pléthorique d’accompagnateurs pour le mois sans tabac

En novembre, on arrête ensemble ! À l'approche du #MoisSansTabac et du défi qui lui sera associé, l'agglomération de Rodez pilotait un Village moi(s) sans tabac, hier, sur la place Charles de Gaulle. C'était l'occasion pour les fumeurs ruthénois de rencontrer différents accompagnateurs potentiels pour arrêter de fumer : Addiction France, l’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (Ireps), le centre hospitalier de Rodez, les infirmières Asalee, en partenariat avec l'ARS et la CPAM. 

En proposant de la documentation aux passants, chacun propage un message positif, axant son discours sur les bienfaits de l'arrêt du tabac. Il est hors de question de culpabiliser quiconque. " Il faut que ce soit le bon moment pour les personnes. On sème des graines. Chaque tentative d'arrêt est bénéfique. Des anciens fumeurs viennent nous voir pour nous dire à quel point ils sont fiers d'avoir arrêté ", explique Marlène Salles-Lacam, coordinatrice contrat local de santé et conseil local de santé mentale à Rodez agglomération. Et de poursuivre : " On veut montrer qu'il y a plein de personnes ressources sur le territoire, riche en offre de soin de prévention. "

450 Aveyronnais inscrits en 2021

Quatre cent cinquante Aveyronnais s'étaient inscrits à l'opération MoisSansTabac, l'an dernier. Les inscriptions sont ouvertes pour le défi de l'année. Elles sont associées à une consultation avec un professionnel de l'arrêt du tabac, un kit d'aide à l'arrêt avec un programme pour 40 jours, mais surtout l'expérience collective d'une communauté d'entraide, notamment sur les réseaux sociaux. En arrêtant de fumer pendant trente jours consécutifs, les personnes inscrites multiplieront par cinq les chances d'arrêter définitivement.

Certains peuvent préférer un sevrage progressif et contacter Tabac info service, au 3989, pour sauter le pas. " On propose un suivi individualisé pour chaque fumeur, avec parfois des prescriptions de traitement de substitution remboursé à 100% ", précise Valérie Policarpo, chargée territoriale de projet à l'Ireps.