Pourra-t-on bientôt se faire enterrer avec les cendres de son chien ou de son chat ?

En France, la loi interdit d'être enterré avec son animal de compagnie, contrairement aux pays voisins comme la Suisse, l'Allemagne et la Grande-Bretagne. Olivier Falorni, député de Charente-Maritime, rallié au groupe des Démocrates à l'Assemblée nationale, présentera cet automne une proposition de loi permettant à toute personne de reposer avec les cendres de son animal de compagnie. En février 2022, le projet du texte avait été publié au Journal officiel par 27 députés, dont Loïc Dombreval (La République en Marche), président à ce moment-là du groupe d’étude parlementaire Condition animale.

Selon la proposition de loi (déjà signée par 40 000 personnes) déposée par Loïc Dombreval en février 2022, en France, une famille sur deux possède au moins un animal de compagnie.

Le #Louvre rend hommage à Pierre Soulages, peintre du noir et de la lumière, compagnon de route du musée depuis plus de 50 ans.

Figure majeure de la peinture non-figurative, l’artiste avait fêté ses 100 ans au Louvre en 2019, lors d’une exposition organisée dans le Salon Carré. pic.twitter.com/W2qobxCXqf

— Musée du Louvre (@MuseeLouvre) October 26, 2022

3 750 € d’amende pour une dépouille jetée

Si la faune sauvage meurt régulièrement sans être enterrée, il faut rester attentif aux pathologies éventuellement contagieuses que peuvent porter les animaux.

Pour ces raisons, jeter la dépouille de son animal dans une poubelle, un égout ou tout autre lieu est interdit et peut être sanctionné d’une amende de 3 750 €. Si rien n’interdit explicitement d’enterrer son chien au fond du jardin, il apparaît que, d’un point de vue légal, ce n’est plus possible. Pour les personnes qui souhaitent quand même le faire, il est à noter que c’est le règlement sanitaire départemental qui s’applique.

Pour le moment, seuls les cimetières pour animaux sont officiellement autorisés à accueillir leurs dépouilles. "La sépulture dans un cimetière communal est due aux seules personnes", précise la loi.

Incinération ou équarrissage

L’autre solution, plus habituelle, après la mort d’un animal de compagnie, c’est l’incinération, individuelle ou collective. C’est cette option qui est visée par la proposition de loi, puisque cela permettrait de déposer les cendres de l’animal dans le cercueil de son maître.

À partir de là, les vétérinaires qui sont habilités à gérer la mort des animaux de compagnie (chats, chiens, lapins, furets, rongeurs...) et sont tous équipés en France d'une chambre froide, s’occupent des démarches administratives et appelle la société d’incinération qui prend le relais.

Pour les animaux plus grands - ovins, bovins, chevaux (dont de plus en plus de personnes veulent récupérer les cendres de ces derniers), - c’est l’équarrissage.