Rugby à XIII : la fin d'un intérim parfait pour Éric Anselme à Villefranche

Abonnés
  • En marge de son remplacement à Villefranche, Éric Anselme occupe le poste de sélectionneur de l’équipe de France junior à XIII.
    En marge de son remplacement à Villefranche, Éric Anselme occupe le poste de sélectionneur de l’équipe de France junior à XIII. Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le

Depuis la 2e journée d’Élite 2, Villefranche XIII doit faire sans son entraîneur principal, David Collado, parti avec l’équipe de France au mondial, en Angleterre. Pendant trois matches, c’est donc son ami de longue date, Éric Anselme, qui a assuré l’intérim. Une mission d’un mois à la tête des Loups qui s’apprête à prendre fin…

L’aventure fut courte, mais intense. Éric Anselme s’attendait peut-être à ce que son passage en Aveyron soit de plus longue durée, mais le sort réservé aux Bleus à la coupe du monde, dimanche soir (défaite 62-4 face aux Samoa), en a décidé autrement. « Si la France perd ce match, David (Collado) sera de retour ici mardi. Je resterai peut-être un peu pour effectuer la transition, mais il reprendra sa place », détaillait Anselme à l’issue de ce qui était donc son dernier match à la tête de Villefranche et à une heure de la rencontre fatale à la France. Il ne croyait pas si bien dire…

Un service à un ami

Au départ, Éric Anselme n’était pas forcément prédestiné à occuper ce poste de technicien dans l’ouest-Aveyron. En effet, il n’avait encore jamais porté les couleurs du club, ni même celles d’aucune autre formation du département, lui qui a notamment fait ses classes à Albi. C’est donc sa forte amitié avec le titulaire habituel au poste, David Collado, qui a pesé dans la balance : « Je le connais depuis très longtemps, puisqu’on a été adversaires quand il jouait à Villeneuve et moi à Saint-Gaudens et coéquipiers, en équipe de France. On a travaillé ensemble pendant sept ans au club d’Albi rugby league. On est très amis. Alors, quand il m’a sollicité pour le remplacer pendant la coupe du monde, j’ai immédiatement accepté. »

Un passage au souvenir de son père, « Coco »

S’il n’avait jamais arboré le blason des Loups sur son torse avant le mois dernier, sa famille était, elle, déjà attachée à ce club. Et ce, depuis le passage de Jean-Claude, dit « Coco », père d’Éric, lors de la saison 85-86. Malgré ce bref épisode en rouge et bleu, ce dernier était resté proche de Villefranche, jusqu’à son décès à l’âge de 64 ans en 2018, en étant notamment présent aux 50 ans de l’école de rugby cette même année. Éric Anselme connaissait donc bien l’endroit dans lequel il mettait les pieds. « C’était loin d’être une inconnue pour moi, puisque mon père y a joué, donc tous les anciens savaient qui j’étais, révèle-t-il avec un brin de nostalgie. Et puis, mon fils a joué plein de tournois chez les jeunes ici, donc je connaissais déjà tous les dirigeants. »

Alors, au vu de l’histoire qui lie ses proches à Villefranche et de son amitié de longue date avec le coach attitré à l’équipe première, Anselme avait à cœur de bien faire. En liaison téléphonique permanente avec Collado, pour détailler les performances de chacun des membres de l’effectif, celui-ci a tenté de mener à bien sa mission. Celle de rendre les clés du camion à son camarade de toujours dans les toutes premières places du classement. Et il a fait mieux que cela, puisqu’en s’imposant dimanche contre Entraigues (64-10), il a hissé le club à la première place d’Élite 2. De quoi mettre Collado dans les meilleures dispositions possibles pour la suite…

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?