Rugby : Mickaël Lavergne, comme un poisson dans l'eau à Decazeville

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  • Le troisième évolue depuis cinq ans au Sporting.
    Le troisième évolue depuis cinq ans au Sporting. Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour

Surnommé « la truite », le troisième ligne originaire du Cantal a trouvé un environnement qui lui convient parfaitement à Decazeville, qui accueille Monflanquin, ce dimanche 11 décembre à 15 heures.

Lorsque l’on évoque la troisième ligne de Decazeville, ce n’est pas le nom de Mickaël Lavergne que l’on cite en premier. Joueur de l’ombre, de devoir, dur au mal. Il ne fait pas de bruit mais lorsqu’il plaque un adversaire, tous ses sens sont en éveil et le malheureux plaqué se souvient un moment d’avoir croisé sa route.

C’est dans la nature de Mickaël Lavergne. Il est à l’image de son poste sur le terrain, où les grandes envolées ne sont pas sa « came » mais son positionnement dans les rucks et autres regroupements sont devenus essentiels au Sporting depuis maintenant cinq saisons. « Je suis épanoui à ce poste. J’aime défendre, j’aime être au soutien et je pense qu’avec Loïc Rouquette et Boris Lac, on se complète bien », avance-t-il.

Et c’est là que l’évocation de ses partenaires prend tout son sens. Comment évoquer Mickaël Lavergne, sans parler de ses deux partenaires ? Non pas que le Sporting soit dépourvu à ce poste, puisque François Rols et Gabin Arrazat ont donné satisfaction, mais ces trois-là sont indissociables lorsqu’il faut se remémorer la montée des ciel et blanc en Fédérale 2, au printemps, ainsi que l’excellent début de championnat du club du Bassin.

Il travaille dans le domaine de la pisciculture

S’il n’est pas originaire de Decazeville, le gars s’y sent comme un poisson dans l’eau. « La truite », comme le surnomment ses coéquipiers en rapport avec son travail à la fédération de pêche du Lot où il est en charge de la pisciculture, est passé par les jeunes d’Aurillac avant d’évoluer en Belascains (entente Decazeville-Rodez) puis d’intégrer l’équipe réserve ruthénoise avant de s’engager au Sporting. Un choix que ce gaillard de 25 ans ne regrette pas un instant. « Je joue avec des gens que j’aime ! On s’est forgé durant les phases finales la saison dernière, et puis lorsque tu rentres sur la pelouse de Camille-Guibert… »

Quand il était plus petit, Mickaël Lavergne a été bercé à l’ambiance de Saint-Cernin, lui le natif de Saint-Paul-des-Landes. « J’ai retrouvé cela à Decazeville, affirme-t-il. Tu n’as pas envie de décevoir ces gens. Lorsque tu portes ce maillot, tu n’as qu’une idée en tête donner le maximum, gagner les matches. Tu comprends vite que ce stade, c’est le cœur du Bassin et tu n’espères qu’une chose, c’est qu’il continue à battre. »

Aussi avec ses coéquipiers, « mes amis, mes potes » comme il le souligne, il fait perdurer cette atmosphère de phases finales, de montée lors de cette première partie de championnat. « Vu que le groupe a été préservé, qu’il n’y a pas eu de recrutement, on pensait que cela allait être difficile, du moins au début, dit-il. Finalement et pour l’instant, je pense que nous avons fait un bon début de championnat. Nous en sommes là parce que le groupe est soudé mais également car on ne lâche jamais rien dans une poule qui est dense et très dure. »

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