Salles-Curan. Aveyron : escroqueries, cyber violences, cambriolages, les conseils des gendarmes pour se protéger

Les sujets abordés ont été nombreux, à la salle des fêtes où la communauté de brigades de Salles-Curan avait convié les villageois.

Le major Sophie Ledard, qui commande les trois unités de Vezins-du-Lévezou, Saint-Beauzély et Salles-Curan a d'abord présenté ses collègues militaires, leurs spécificités et leurs qualifications.

Les cambriolages touchent de plus en plus les zones rurales

La chef Cécile Bréant, les adjudants Elodie Charreire et Ludovic Judes, et les gendarmes Justine Malzac et Olivier Barasc ont pris pris tour à tour la parole pour mettre le public en garde contre les "raids" de cambriolages qui se déplacent de plus en plus vers les campagnes, en donnant les conseils de sagesse : fermetures de portes renforcées, liste des bijoux déposée en lieu sûr, photos des objets précieux, groupes de vigilance entre voisins, alarmes volumétriques…

Des conseils anti-piratage

La cyber malveillance était aussi au programme avec les conseils anti-piratage : mots de passe et pièces d’identité scannées à ne pas garder dans son ordinateur, mails frauduleux menaçants, fausses identités, faux services publics…. En cas d’escroqueries en ligne, on peut déposer une plainte sur www.service-public.fr rubrique "Arnaque sur Internet".

Quant aux démarchages suspects, les gendarmes recommandent d’appeler le 17 ou la mairie de son domicile et précisent, par exemple, que "les gendarmes ne passent jamais pour vendre le calendrier".

Les violences aussi évoquées

Les violences intrafamiliales, physiques, psychologiques, verbales, sexistes ou sexuelles étaient aussi abordées, et pour aider les victimes on notait trois numéros : le 3919, le 17 ou par SMS le 114 et la création de trois maisons qui luttent contre les violences et viennent en complément de la gendarmerie : le CIDFF à Rodez, le Trait d’Union à Millau et le Village 12 à Villefranche-de-Rouergue.

Après plus d’une heure d’information et de sensibilisation s’ensuivaient des échanges entre les gendarmes et un public satisfait car mieux informé et donc mieux armé pour déjouer les éventuelles arnaques ou secourir d’hypothétiques victimes.