Football : pour Didier Santini, l’heure des grands débuts à Rodez a sonné

Le père Noël est passé et l’heure des grands débuts a sonné. Pour Didier Santini, ce déplacement à Sochaux est bien plus qu’un simple match de reprise. Il est le match. Celui qui lancera officiellement son aventure sang et or. Et il est d’autant plus particulier qu’il se joue ce lundi, à 21 heures, au lendemain de Noël, ce qui n’était encore jamais arrivé dans l’histoire d’un championnat de football français. Pour tous ces symboles, la partie qui démarrera dans quelques heures sur la pelouse d’Auguste-Bonal nourrit de nombreuses attentes.

Mais la tâche ne s’annonce pas des plus simples pour Santini et ses hommes. Opposés aux Sochaliens, troisièmes de Ligue 2, alors qu’ils naviguent, eux, dans la zone rouge du classement, les Ruthénois ne font, bien évidemment, pas office de favoris. "C’est une équipe avec beaucoup de qualité offensive, avec Sissoko notamment (voir ci-dessous), et défensive. C’est un bon match pour débuter", a fait part Didier Santini en conférence de presse, samedi.

Quel Rodez et quel Sochaux ?

Forcément, en théorie, les locaux semblent presque intouchables pour le groupe aveyronnais. Du moins, au vu de ce qu’ils ont montré sur la première partie de saison, avant la coupe du monde. Mais qu’en sera-t-il demain ? Impossible de le savoir : " Le fait de quasiment recommencer un championnat après une longue trêve, je pense que ça peut rebattre les cartes. Les dynamiques peuvent changer pour tous les clubs. Sochaux ne sera plus le même adversaire. " Alors, pour Santini, pas question de se déplacer dans le Doubs sans ambition. "On n’a rien à perdre, il faut jouer et tout est possible", a-t-il notamment lâché.

D’un naturel confiant, le nouveau technicien semble croire en son groupe, en vue de ce lundi. C’est d’ailleurs pour cela qu’il lui a placé un curseur d’attente assez haut : "Le niveau moyen de mes joueurs, c’est ce qu’ils ont montré à Saint-Etienne (victoire 2-0). Il ne faut pas aller plus bas. " Un discours prometteur sur le papier, qui ne demande qu’à être confirmé sur le rectangle vert. Et ça tombe bien, puisque rappelons-le, l’heure des grands débuts a sonné.