Decazeville : ces entreprises retenues pour préserver les soufflantes historiques de la ville
Le bâtiment, qui abrite les soufflantes, datant du début du XXe siècle, va retrouver meilleure mine, les entreprises ont été choisies.
Des travaux de conservation de l’emblématique bâtiment abritant les soufflantes, situé sur la zone du centre à Decazeville avaient déjà été actés lors d’un conseil communautaire.
Un chantier de mise hors d’eau, et hors d’air, qui va se concentrer sur les toitures et les façades du bâtiment. La charpente sera consolidée, la couverture sera vérifiée afin d’éviter toutes infiltrations d’eau qui pourraient détériorer les machines séculaires contenues à l’intérieur. De plus, des panneaux de grillage anti-intrusion seront mis en place. La protection de cette bâtisse séculaire sera aussi renforcée par la pose de menuiseries sur les ouvertures. Un chantier dépassant les 400 000 €. Decazeville communauté avait présenté le plan de financement : Direction régionale des affaires culturelles 156 600 € (40 %), Région 117 450 € (30 %), Département 39 150 € (10 %), le restant sera financé par la communauté de communes et un complément d’aides éventuelles.
Les entreprises retenues
Récemment, les marchés relatifs à cette conservation ont été attribués. L’entreprise Paramelle aura en charge la maçonnerie et les pierres pour 138 990 € ; la SARL 2GA va gérer l’échafaudage, 20 976 € ; l’EURL Viguier prendra en charge la charpente bois traditionnelle, 33 573,60 € ; Morisse et Fils fera la couverture (tuiles) et la zinguerie, 39 667,14 € ; l’entreprise Malbrel conservation aura en charge la menuiserie bois traditionnelle, 231 820, 80 € ; Gaston Père et Fils fera les peintures, 25 296 € (montants TTC).
Depuis plusieurs années, l’Aspibd (Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville-Aubin) s’inquiétait de voir ce bâtiment qui se dégradait. C’est l’un des derniers vestiges de la zone du Centre au temps où elle abritait plusieurs grandes entreprises, employant plus de 1 200 personnes. Un vrai soulagement pour les amoureux du patrimoine et de l’histoire locale.
Ces soufflantes, de type Corliss, qui servait à alimenter en air les hauts-fourneaux, sont extrêmement rares en France et en Europe, d’où un intérêt patrimonial et pédagogique pour les jeunes générations.
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