Automobile : Rodez aura sa spéciale lors du prochain rallye du Rouergue

La reprise des rallyes approche sur les routes et les chemins aveyronnais. Si c’est celui du Vallon de Marcillac qui lancera la saison fin mars, un des plus gros événements du département fait déjà chauffer les pneus : le rallye du Rouergue. La course organisée par l’ASA Rouergue verra sa 49e édition prendre le départ vendredi 7 juillet, pour deux jours de compétition. Et des nouveautés, évoquées lors de l’assemblée générale de l’association, samedi 4 février à Saint-Julien-de-Rodelle, seront au programme, mais pas seulement.

Du changement sur deux spéciales

Déjà pour la précédente édition, l’ASA Rouergue avait innové avec la parade des pilotes la veille du départ, ou encore le retour de la spéciale du centre-ville. "Elle a rassemblé plus de 6 000 personnes à Rodez, souligne Jean-Claude Bessaou, président de l’association. C’est vraiment un joli exploit !" Et ça a tellement bien marché que "Rodez agglomération a insisté pour reconduire la spéciale cette année, alors qu’elle ne devait avoir lieu que tous les deux ans", ajoute-t-il.

Un premier indice sur ce que sera le programme du Rouergue 2023. Car la totalité du parcours n’a pas encore été achevée. Sans pouvoir préciser, le dirigeant annonce "qu’il y aura du changement sur deux spéciales", mais que l’officialisation ne se fera qu’une fois "qu’elles seront finalisées". Et parmi les innovations de l’année, l’ASA Rouergue va également lancer une boutique en ligne dès le mois de mars, pour donner un avant-goût de sa prochaine édition aux amateurs de l’épreuve.

Une charte sur l’écoresponsabilité

L’association s’est aussi donné une nouvelle ligne conductrice : l’écoresponsabilité. "Bien sûr que le sport auto pollue, reconnaît Jean-Claude Bessaou, mais pas plus que l’aviation ou que 40 000 personnes qui vont au stade. Et on souhaiterait se diriger vers un avenir d’association écoresponsable."

Si l’ASA Rouergue dit déjà être dans cette dynamique, avec le tri sélectif, les gobelets réutilisables ou encore le projet "un pilote = un arbre", elle veut "rédiger une charte, pour le montrer au grand public". "Il nous faut préserver notre événement, car on ne sait pas quelle sera la situation dans cinq ou dix ans", prévient le président. "Alors on prend les devants, comme avec les voitures de l’organisation, qui sont soit hybrides soit électriques. On n’est pas un sport écolo, mais on doit avoir une démarche écoresponsable."