Course pédestre : petit à petit, le trail des Ruthènes remonte la pente

Challenge départemental de course pédestre, partie 3. Comme à son habitude, l’épreuve phare de l’Aveyron fait étape, dimanche, à Souyri, pour l’épreuve longue de 11 kilomètres du trail des Ruthènes. Plus de 120 participants sont attendus sur cette course, pour un total d’au moins 350, tous formats confondus (11, 19, 31, et 58 kilomètres). « Par rapport aux dernières années, c’est plutôt bien (300 l’an passé, NDLR), je pense qu’il y a un petit effet Challenge. On espère monter à 400 ou 450, au vu du beau temps annoncé ce week-end. Mais, c’est vrai que ce chiffre était beaucoup plus élevé avant le Covid. À l’époque, on était monté jusqu’à 1 000 participants au total », remarque Fabien Vidal, secrétaire du club organisateur. Comment justifier un tel écart ? Ce dernier à une explication toute trouvée : « Avec la pandémie, on a perdu 50 % de nos licenciés (passant d’environ 100 à 50), donc on a moins de monde pour communiquer autour de notre événement. Avant, certains allaient dans des salons de trail partout en France pour parler de nous. Maintenant, ce n’est plus le cas. »

Et ce n’est pas le seul point sur lequel la pandémie a eu un impact pour le trail des Ruthènes. Reportée et modifiée dans sa forme en 2021 et 2022, cette compétition traîne encore aujourd’hui des séquelles de cette sombre période. « Jusqu’en 2020, on avait également un trail de nuit, mais depuis le Covid, on n’a gardé que ceux en journée. Ce n’est qu’une question de bénévoles. Cela impliquait des gens très tard le soir, et puis très tôt le matin. Aujourd’hui, ce n’est plus possible, on n’en a plus assez », explique Fabien Vidal.

Les moins rapides auront aussi un objectif

Dimanche, tous les regards seront bien sûr tournés vers le 11 kilomètres, qui sera d’ailleurs la dernière course de la matinée à prendre le départ. D’autant que le leader du classement masculin du Challenge, Hugues Carrière, devrait être de la partie. Le vainqueur de la première étape à Sébazac, puis médaillé d’argent à Pont-de-Salars, devrait une nouvelle fois animer l’avant de la course. Une animation qui devrait également se ressentir… à l’arrière, grâce à la « petite nouveauté » pour le moins décalée imaginée par les organisateurs : « On a placé dix lettres de manière aléatoire sur le parcours. La première femme et le premier homme qui reconstitueront le mot qu’on a défini seront récompensés. Les coureurs en tête auront sûrement du mal à mémoriser les lettres avec la vitesse, donc on pense que ça va se gagner derrière. »