Aveyron : c’était la "der" pour Maïté Lafon après 42 ans aux fourneaux de la cantine à Najac

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  • Maïté Lafon aux côtés de Mme Arjac, qui a "ouvert" la cantine en 1968.
    Maïté Lafon aux côtés de Mme Arjac, qui a "ouvert" la cantine en 1968.
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Centre Presse Aveyron

Maïté Lafon a régalé les élèves de Najac pendant 42 ans, avant de passer le relais.

Les souvenirs défilent et se bousculent pendant que l’émotion grimpe d’un cran. Aux fourneaux de la cantine de l’école de Najac pour son ultime journée, Maïté a bien du mal à cacher quelques larmes qui grimpent dans ses yeux. Alors qu’avec Antonia Gomez, qui prendra son site dès la rentrée des vacances d’hiver, elle mitonne avec toujours la même envie les petits plats dont raffolent les petites têtes blondes et brunes, elle sait qu’elle effectue un ultime tour de piste dans "sa" cuisine, au rez-de-chaussée de la mairie, maison commune qui porte bien son nom.

Au petit soin des petits estomacs depuis 1981

"Comme je le faisais souvent lors des repas marquant le départ en vacances, le menu d’aujourd’hui (c’était ce vendredi 17 février) se compose d’une salade fantaisie, mariant plusieurs types de salades, kiwis et féta, de l’incontournable hamburger-frites, et de desserts avec gâteau au chocolat, glace à la vanille et salade de fruits." De quoi donner encore plus d’énergie à son petit monde. Depuis ce jour de janvier 1981, où alors qu’elle n’avait pas de formation spécifique, elle a rejoint à la demande du maire Hubert Bouyssières le "piano" de la cantine, Maïté Lafon a multiplié les repas en apportant une touche si personnelle que la réputation de son savoir-faire a dépassé les limites de la commune.

Même si elle est originaire des franges du Tarn-et-Garonne voisin, Maïté est bien une vraie Najacoise. Plus que de cœur. À l’heure de laisser les clefs, elle avoue : "Je ne garderai que de bons souvenirs de ces 42 années, c’était particulièrement intéressant de confectionner de bons petits plats pour ces petits bouts." Les générations défilent. Depuis un moment déjà elle nourrit les enfants de ses premiers écoliers. Après avoir succédé à Huguette Coursières "qui avait laissé ses cahiers de recettes", dont elle s’est inspirée, elle a su initier de nombreuses belles et bonnes initiatives gourmandes. Le dernier service approche. Mme Arjac, celle qui a ouvert la cantine en 1968, vient lui faire un petit coucou. Manière de bien montrer que si la roue tourne, l’esprit de continuité de la transmission reste.

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