Aveyron : les Cuma veulent faire de leur réseau une force

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  • L'assemblée générale des Cuma se tenait ce vendredi 24 février, à Sébazac.
    L'assemblée générale des Cuma se tenait ce vendredi 24 février, à Sébazac. Centre Presse Aveyron - Philippe Henry
Publié le , mis à jour

L'assemblée générale de la fédération se tenait ce vendredi 24 février 2023, à Sébazac, avec pour objet de discussion : le renouvellement des générations. 

Comme chaque année, l'assemblée générale de la fédération des Cuma est l'occasion de mettre sur la table plusieurs sujets d'importance. Cette année, la question du renouvellement des générations a occupé une partie des discussions. Fort de son réseau dense qui maille le département, "nous pouvons ainsi être des relais et des animateurs, au plus près de nos adhérents et des agriculteurs en général", explique Gilles Grès, administrateur de la fédération.

"Une première réflexion cet automne"

Lors de cette matinée de discussion, le président Didier Larnaudie, a également rappelé que "nous avons engagé une première réflexion cet automne sur la thématique du renouvellement des générations. Lorsqu'on relève la tête de nos exploitations, le constat est là. Combien de voisins va-t-il rester dans les prochaines années ? Du temps que certains esprits imaginent les opportunités d'agrandissement, d'enrichissement, d'autres désespèrent de ne pas trouver de repreneurs, de ne pas pouvoir s'installer faute d'opportunité".

Ainsi, les Cuma peuvent être une alternative permettant "de limiter les charges d'exploitation". "Mais au-delà de cet aspect, nous pouvons également partager nos préoccupations, et les valeurs du collectif", poursuit Gilles Grès. Car tout l'enjeu reste de conserver un "réseau dynamique afin d'assurer une agriculture pérenne et durable, à taille, sur tout le territoire", tout en facilitant l'intégration des nouveaux installés.

265 Cuma en Aveyron

En Aveyron, 265 Cuma maillent le territoire et elles représentent  près de 7 000 adhérents. Avec 157 installations aidées l'an passé, le département fait figure d'exemple en Occitanie et dans l'Hexagone en général, avec près de 20 % d'installations hors-cadre familial. "Tout cela est néanmoins fragile, concède Didier Larnaudie. Les différentes crises climatiques, économiques, les pressions qu'elles peuvent exercer sur chacun peuvent faire vaciller une embarcation que l'on imaginait insubmersible. La force du collectif peut s'avérer indispensable face à la fragilité de l'individu."

 

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