Judo : Chloé Sincholle, quand la vie impacte le tatami

  • Entre Laura qui pratique le basket à l’Élan Aveyron, et Fanny, le trampoline, Chloé Sincholle partage sa passion du sport avec ses sœurs.
    Entre Laura qui pratique le basket à l’Élan Aveyron, et Fanny, le trampoline, Chloé Sincholle partage sa passion du sport avec ses sœurs. Centre Presse Aveyron - José A. Torres
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Dimanche 12 mars, Chloé Sincholle représentera le club ruthénois lors des championnats d'Occitanie par équipes de judo à Mèze, dans l’Hérault. Focus sur celle qui a dû repenser ses ambitions de judokate au fil du temps.

"Mes envies de haut niveau sont un peu passées maintenant, mais je continue de m’entraîner pour avoir le plus de résultats possibles ! " Pour Chloé Sincholle, qui a investi les tatamis alors qu’elle n’avait que quatre ans, le judo n’est pas seulement un sport. C’est une véritable passion. Et une passion qui aurait bien pu se transformer en quelque chose de bien plus sérieux il y a plusieurs années : "Au lycée, je suis partie sur Toulouse, au Pôle espoir, pour avoir plus de monde avec qui combattre aux entraînements. En rentrant dans une structure comme celle-là, j’avais vraiment l’objectif de faire des résultats aux championnats de France, et pourquoi pas de faire partie de l’équipe de France…" Mais des choix de vie ont fait que tout ne s’est pas passé comme initialement espéré. "C’est difficile de vivre du judo. C’est pour ça que j’ai priorisé mes études dans les ressources humaines. Mon rythme d’entraînement est maintenant moins élevé que celui des filles qui sont encore en structure, donc un écart se crée forcément", reconnaît-elle, sans émettre de regret pour autant.

Des différences qui sont peut-être encore plus visibles dans sa catégorie de poids, à savoir les plus de 78 kg, que les autres : "Il y a quatre ou cinq filles qui s’entraînent à l’INSEP, et qui sont sélectionnables aux championnats du monde, ou aux Jeux olympiques. C’est rare. Généralement, il y en a deux, voire trois, qui se détachent. Pas plus. Quand je fais des compétitions comme les championnats de France, je peux passer un tour, mais après, je tombe vite sur des filles bien au-dessus de moi. C’est frustrant."

Ce constat ne l’empêchant pas de garder de l’ambition, notamment sur les épreuves à portée plus locales, comme les championnats d’Occitanie par équipes de ce week-end : "Le niveau régional se tient chez les filles, il n’y a aucune équipe qui est imbattable. Il y a souvent des belles surprises au judo, donc j’espère que ça va être le cas pour nous. J’ai toujours l’envie de gagner."

L’or à reconquérir

Dimanche, l’équipe masculine du Judo Rodez Aveyron tentera de conserver son titre de championne régionale à Mèze. Dans le même temps, les féminines auront, elles, à cœur d’effacer leur contre-performance de la précédente édition, lors de laquelle elles n’avaient pas réussi à passer les poules...
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