Emmanuel Macron dans le Loir-et-Cher : la préfecture interdit les "rassemblements revendicatifs"

  • Emmanuel Macron lors de son déplacement en Alsace, où il avait été hué et interpellé par plusieurs opposants à la réforme des retraites.
    Emmanuel Macron lors de son déplacement en Alsace, où il avait été hué et interpellé par plusieurs opposants à la réforme des retraites. MAXPPP - LUDOVIC MARIN / POOL
Publié le

Pas de "rassemblements revendicatifs" ni de "dispositifs sonores amplificateurs de son" ne seront autorisés lors du déplacement d'Emmanuel Macron ce mardi.

Les "100 jours pour apaiser le pays" démarrent mal pour Emmanuel Macron, qui se heurte avec ses ministres aux opposants à la réforme des retraites à chaque déplacement. Les concerts de casseroles prennent notamment de plus en plus de place dans le mouvement de contestation.

Le président de la République prévoit de se rendre dans le Loir-et-Cher ce mardi 25 avril 2023, et la CGT a annoncé l'intention de mettre en place un comité sonore. "Faisons du bruit pour nous faire entendre et rappeler notre opposition à la réforme des retraites", appelle l'Union départementale CGT 41.

A lire aussi : Nuit des Molières : interpellée par deux artistes, la ministre de la Culture répond en pleine cérémonie

Mais pour la venue d'Emmanuel Macron, la préfecture du Loir-et-Cher a interdit l'utilisation de "dispositifs sonores amplificateurs de son". Dans la commune de Vendôme, où doit se rendre le président, les "cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs" ont également été interdits.

Emmanuel Macron demande à ses sympathisants de "sillonner le pays"

Face à ces contestations continues, et alors qu'un appel à la mobilisation massive a été lancé par l'intersyndicale pour lundi 1er mai, Emmanuel Macron s'est adressé aux 30 000 adhérents de son parti Renaissance et à ses 200 000 sympathisants via une lettre.

D'après BFMTV, le président de la République dénonce les "attaques de populistes" et refuse de "laisser couvrir la voix des progressistes par les cris des démagogues". Il invite son camp à "sillonner le pays", "rien ne serait pire que de déserter le terrain".