Enlèvement d'Eya : un mandat d'arrêt européen délivré à l'encontre du père et de son complice, la fillette toujours introuvable

  • Le principal suspect et son complice font maintenant l'objet d'un mandat d'arrêt européen.
    Le principal suspect et son complice font maintenant l'objet d'un mandat d'arrêt européen. Ministère de la Justice
Publié le , mis à jour

Les deux kidnappeurs seraient susceptibles d'avoir fui à l'étranger, la fille de 10 ans est toujours introuvable au lendemain de son violent enlèvement.

Ce vendredi 26 mai 2023, la jeune fille est toujours introuvable. Le parquet de Grenoble annonce que des mandats d'arrêts ont été délivrés par le juge d'instruction à l'encontre du père et de son complice, principaux suspects dans le violent enlèvement de la fillette de 10 ans, qui sont diffusés dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen.

Dans la matinée de jeudi, près de Grenoble (Isère), deux personnes cagoulées ont fait irruption dans une voiture pour kidnapper l'enfant. La mère, qui se trouvait au volant, a été gazée avec de la lacrymogène et se trouve dans un état de choc. L'enlèvement aurait été particulièrement violent.

Le procureur de Grenoble, Eric Vaillant, annonce qu'une information judiciaire a été ouverte pour les chefs de violences aggravées de trois circonstances : "ITT inférieure à huit jours sur la mère de l'enfant, violences sans ITT sur la mineure Eya Sassi" en ce qui concerne les deux mis en cause, ainsi que pour "soustraction par ascendant" pour le père Khaled Sassi, et enfin pour "complicité de soustraction par ascendant" pour l'homme qui l'accompagnait.

A lire aussi : Enlèvement d'Eya, 10 ans : ce que révèle le profil du père, qui "cherche vraisemblablement à quitter la France"

Le père a la double nationalité suédoise et tunisienne

Dans la soirée, une alerte enlèvement avait été déclenchée puis avait finalement été levée ce vendredi matin. Selon le procureur de Grenoble, il serait vraisemblable que le père d'Eya cherche à quitter la France, en raison de sa double nationalité suédoise et tunisienne. 

"Les services de police frontaliers ont été immédiatement prévenus de l'enlèvement et les frontières de plusieurs pays sont proches de Grenoble", avait indiqué Eric Vaillant. "Les services de police de police européens et les magistrats de liaison français en poste dans les pays dans lesquels le père est susceptible de se rendre sont en alerte". Jusqu'à présent, la police judiciaire chargée de l'enquête aurait reçu environ 70 messages "dont certains sont encore en cours d'exploitation".

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