Logement : les locations meublées mises à l'épreuve, cette association aveyronnaise monte au créneau

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  • Dominique Debuire, vice-président national de Clévacances et ses confrères défendent leurs adhérents.
    Dominique Debuire, vice-président national de Clévacances et ses confrères défendent leurs adhérents. Centre Presse Aveyron - Sam Klein
Publié le , mis à jour
Sam Klein

La pénalisation des locations meublées est en plein débat, ainsi l’association « Clévacances », qui en a fait son domaine, s’engage dans cette lutte pour défendre les « petits hébergeurs ».

C’est en présence d’employés Clévacances Aveyron-Lozère que Dominique Debuire, vice-président de l’association défend les locations meublées. Alors que la saison estivale s’est ouverte, un débat plane autour de ces logements. Des discussions sont en cours sur d’éventuelles lois qui ajouteraient de nouvelles contraintes aux propriétaires.

Parmi celles-ci, un plafond sur les revenus à l’année ou des normes de rénovations. Des lois qui handicaperaient "bon nombre de petits hébergeurs, qui font de ces logements un complément de revenu", selon Dominique Debuire, également président national de l’Union Nationale pour la promotion de la location de vacances (UNPLV).

Des mesures "à contrecourant de ce que doit faire l’état"

Ces projets de lois viseraient à réduire la crise du logement. Le président de l’UNPLV affirme que "cette crise est réelle, mais il ne faut pas taper sur nos hébergeurs. Il y a des spéculateurs qui achètent des immeubles entiers pour faire des locations courte durée, c’est un facteur de la crise qui empêche des familles d’être logées". Ce type de mesures va selon Clévacances et l’UNPLV, à "contrecourant de ce que doit faire l’état".

Localement, le problème est le même, Stéphane Mazars, député de l’Aveyron, propose d'abaisser le nombre de jours de locations par an dans un rapport remis dans le cadre des retombées atttendues des JO de Paris 2024. La aussi, Dominique Debuire l’accuse de vouloir "avantager l’hôtellerie, car ce sont eux qui pourront profiter de ces résolutions, les locations de courte durée ne deviendront pas des locations à l’année, comme ils le souhaitent". Un problème en Aveyron, puisque Clévacances y compte 130 adhérents.

Repères

3 900 € par an, revenu moyen touché par un propriétaire de logement locatif à courte durée en 2022.
130 hébergeurs adhèrent à Clévacances sur le secteur Aveyron-Lozère.
2012, année de fondation de l’UNPLV, première association visant à défendre les droits des acteurs de la location de vacances.

Un accompagnement unique dans le secteur

Clévacances défend donc l’intérêt de ses hébergeurs, profitant d’un accompagnement total. Amélie travaille sur la qualité des biens chez Clévacances. Elle aide donc les personnes de la mise en location du bien à sa gestion, en passant par la communication. Une aide et un label qualité rare chez les plus grandes sociétés de locations.

Cependant, l’association ne reçoit aucune subvention, ce qui complique sa possibilité de s’étendre. En rajoutant ces mesures, Clévacances devra de nouveau faire face à un problème financier.

L'UNPLV appelle au témoignage

Pour défendre les propriétaires, mais aussi les vacanciers, qui pourraient subir une éventuelle inflation avec des nouvelles lois sur la qualité, un site internet est mis en place. Depuis le mois de juin 2023, les adhérents peuvent se rendre sur le site "La Voix des Hébergeurs" lancé par l’UNPLV.

Dominique Debuire les encourage à "témoigner pour montrer notamment que l’argent obtenu sert à la maintenance de ces lieux, qu’ils n’en profitent pas comme le dénonce certains". 26 000 propriétaires de ces logements ont déjà signé la tribune lancée sur le site.

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Les commentaires (1)
LeCitoyen Il y a 9 mois Le 11/07/2023 à 06:54

les locations meublées MISES à l'épreuve ...

On ne confondra pas les verbes MISER (au casino) et METTRE (à l'épreuve).