Être pompier en Aveyron : se former avant de combattre le feu

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  • A l'occasion du défilé du 14-Juillet, les sapeurs-pompiers en formation ont été mis à l'honneur par la profession.
    A l'occasion du défilé du 14-Juillet, les sapeurs-pompiers en formation ont été mis à l'honneur par la profession. Centre Presse - Philippe Henry
  • Le lieutenant Philippe Simoes est le responsable de l'Ecole départementale des sapeurs-pompiers. Le lieutenant Philippe Simoes est le responsable de l'Ecole départementale des sapeurs-pompiers.
    Le lieutenant Philippe Simoes est le responsable de l'Ecole départementale des sapeurs-pompiers. Centre Presse - A. R.
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    A l'occasion du défilé du 14-Juillet, les sapeurs-pompiers en formation ont été mis à l'honneur par la profession. Centre Presse - A. R.
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Encadrée par le lieutenant Simoes, l’École départementale des sapeurs-pompiers est un échelon essentiel pour la profession.

C’est un honneur qui ponctue l’importance de cet aspect dans la profession de sapeur-pompier. Ce vendredi 14 juillet à Rodez, 24 pompiers en formation accélérée pendant ce mois d’été, ont été invités à défiler et représenter leur corps de métier le long de l’avenue Victor-Hugo.

Une place particulière accordée à ces jeunes, qui affirme l’essentialité de la formation, un passage nécessaire à tout soldat du feu. "Tout au long de l’année nous sommes là pour accompagner ces étudiants et les former", présente le responsable de l’École départementale des sapeurs-pompiers, le lieutenant Philippe Simoes.

Ainsi, 15 centres de secours et d’incendie de l’Aveyron sont rattachés à l’État-major, qui accueille ce centre de formation.

Une porte d’entrée idéale

Pour parfaire l’apprentissage de ces néophytes, des enseignements sont proposés tout au long de l’année, avec cette spécificité lors du mois de juillet, où entre le 5 et le 28, les apprenants valident leurs compétences dans la gestion d’incendies et d’opérations diverses. "C’est une très bonne porte d’entrée, loue le lieutenant Simoes, qui détient ce poste depuis cinq ans. On y apprend de manière idéale les valeurs de cet exercice et la solidarité."

Un chemin qu’il connaît bien. Puisqu’il y a quatorze ans, celui qui a grandi à deux pas du lac de Pareloup embrassait cette voie. Et aujourd’hui, parmi les 24 qui garniront d’ici quelques semaines les rangs des casernes du département, Roman, Manon et Meli se réjouissent d’avoir suivi cet apprentissage express.

Car "ce rêve de gosse", qu’ils ont tout trois conservé à l’âge adulte, ils y touchent désormais. "C’est le moyen idéal de se lancer, en plein été, c’est parfait pour nous qui sommes étudiants", explique Manon, 21 ans. Ce que son camarade Roman complète : "On acquiert énormément de choses qui nous seront essentielles pour la suite, et le travail physique n’est pas à négliger, c’est très intense."

Former, former et former

Si ces deux jeunes souhaitent par la suite rester pompiers de manière volontaire, en parallèle d’une autre activité professionnelle, ce n’est pas le cas de Meli.

Engagée auprès de la caserne de Saint-Affrique en Sud-Aveyron, elle souhaite devenir professionnelle. "Clairement ces formations peuvent être une passerelle intéressante pour la suite. Cela peut donner certaines compétences qui aideront ceux qui le souhaitent à passer le concours de pompier professionnel", souligne son responsable, Philippe Simoes.

En tout cas, ces formations se veulent accessibles au plus grand nombre. "En quelque sorte, la seule condition d’accès, c’est d’être majeur", sourit-il. Ce, une fois les tests physiques pour devenir pompier volontaire passés bien sûr.

Car le volontariat garde une place prépondérante en Aveyron, constituant plus de 90 % des effectifs. "Cela nous permet un maillage très important sur le territoire", indique le lieutenant. Ce qui rend leur formation, et donc leurs gains en compétences d’autant plus important.

Des valeurs essentielles

Pour de nombreux pompiers, ce qui fait la richesse de cette activité, ce sont les valeurs qu’elle véhicule. Alors cet aspect ne peut être négligé au moment de la formation. "Ce qui est important selon moi, c’est l’engagement les uns envers les autres. De devoir porter secours à tous et tout le temps", note le lieutenant Simoes. Nul doute, les apprenants sont ainsi logés à bonne enseigne.

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