Melons, tomates, abricots… le prix des fruits et légumes d’été a brutalement chuté

  • Les consommateurs vont pouvoir profiter de prix en baisse. Les consommateurs vont pouvoir profiter de prix en baisse.
    Les consommateurs vont pouvoir profiter de prix en baisse. MAXPPP - Jean-Luc Flémal
Publié le
Centre Presse Aveyron

Avec le temps frais et pluvieux dans le nord du pays, la consommation de fruits et légumes de saison a décliné et avec elle, les tarifs : - 11 % pour les abricots, - 25 % pour les tomates.
 

Météo pluvieuse, portefeuille heureux ! Les pluies dans le nord de la France ont eu comme conséquence une baisse importante de la consommation en fruits et légumes. Résultat, les cours de certains d’entre eux se sont effondrés, pour le plus grand bonheur des consommateurs.

Les Français en consomment moins

Dans le détail, le tarif des abricots a chuté de 11 % en juillet 2023 versus juillet 2022 et celui des tomates de 25 %. "C’est rageant car en plus, les produits sont de bonne qualité", ajoute Laurent Grandin, président d’Interfel, l’interprofession des fruits et légumes frais, auprès de nos confrères de La Voix du Nord.

"Nous sommes un secteur très météo-sensible, admet ce dernier. Les abricots, les tomates, les melons ou encore les prunes ont ainsi été placés il y a une semaine en situation de 'crise conjoncturelle'." Alors que la production en fruits et légumes affiche le même niveau qu’il y a un an, les vendeurs ont dû diminuer leurs tarifs pour écouler les stocks.

Trouver des alternatives

D’après les informations du Parisien, l’Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer (FranceAgriMer) a ainsi constaté des baisses importantes des prix par rapport à l’année dernière, faute à une demande en berne. Ainsi, quand des régions entières très denses connaissent un temps automnal, comme les Hauts-de-France et l’Île-de-France, forcément, cela a un impact.

Face à cette situation, les producteurs doivent trouver des alternatives. "Il y a des débouchés pour l’abricot, la reine-claude et la mirabelle qui peuvent partir dans l’industrie agroalimentaire pour la confiture, par exemple", détaille auprès de Capital Françoise Roch, la présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF).

Pas de problème cet automne et en hiver

En revanche, mauvaise nouvelle pour le melon, la pêche ou encore la tomate qui n’ont pas de plan B. Ces variétés dites "de bouche" ne sont pas destinées à être transformées. Si le bilan de la saison estivale s’annonce plutôt morose, qu’en est-il des prochaines récoltes ? "Il n’y aura pas de problème pour les produits d’automne et d’hiver car il n’y a pas eu de gelées et les précipitations ont permis d’assurer de beaux calibres", argumente Françoise Roch.

Avis partagé par Laurent Grandin : "Si la météo reste comme elle est, nous devrions avoir une meilleure récolte que l’an passé sur la pomme, la poire, le kiwi et la carotte." Pour le moment, pas d’inquiétude chez les professionnels, mais la météo des prochaines semaines sera cruciale.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?