Originaire de Sainte-Radegonde, Samuel Capus voit la vie en rose avec Bigflo & Oli, à Toulouse

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  • L'Aveyronnais Samuel Capus (à droite), directeur associé de Bleu Citron, compose ce qu'il appelle "Le big four", avec Jean-Nicolas Baylet, directeur général du groupe Dépêche, et les frères Ordonez, Florian et Olivio. Ils organisent la deuxième édition du Rose festival, à Toulouse, du 1er au 3 septembre.
    L'Aveyronnais Samuel Capus (à droite), directeur associé de Bleu Citron, compose ce qu'il appelle "Le big four", avec Jean-Nicolas Baylet, directeur général du groupe Dépêche, et les frères Ordonez, Florian et Olivio. Ils organisent la deuxième édition du Rose festival, à Toulouse, du 1er au 3 septembre. Laurent Dard
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Rui DOS SANTOS

Le jeune quadragénaire est directeur associé de Bleu Citron. Avec les deux frères Ordonez, Florian et Olivio, il organise, les 1er, 2 et 3 septembre, à Toulouse, la deuxième édition du Rose festival. Le baptême en 2022 avait rassemblé 50 000 personnes en deux soirées de fête.

"Je suis ultra serein. Nous avons beaucoup travaillé, nous sommes vraiment très attentifs afin de sauter sur la moindre erreur qui pourrait se présenter. La confiance est là et elle traduit bien l’état d’esprit de toute l’équipe". S’il a soufflé seulement quarante bougies l’année dernière, Samuel Capus est un vieux briscard.

Cette expérience, le directeur associé de Bleu Citron la met au service du Rose festival, dont la deuxième édition aura lieu du 1er au 3 septembre, au Meett, sur les communes de Beauzelle et Aussonne, à vingt minutes du centre de Toulouse en voiture. Il organise cet événement avec les deux frères Ordonez, qui ont mobilisé Golden child, leur structure de production, et avec Jean-Nicolas Baylet, directeur général du groupe Dépêche. Ils forment "Le big four".

Née, en 2021, d’une idée de Bigflo & Oli, cette initiative doit aussi beaucoup à celui qui est né à Rodez, d’une mère originaire d’Inières, hameau de la commune de Sainte-Radegonde, et d’un père d’Anglars de Bertholène. Il en est le directeur général. Elle mobilise entre 40 et 50 personnes tout au long de l’année, tandis que 1 500 bénévoles sont à pied d’œuvre pendant les trois jours.

"Pour la première fois à Toulouse, un festival grand public, à destination des jeunes (deux tiers des festivaliers l’année dernière avaient moins de 27 ans) et des familles, accueille les têtes d’affiche rap du moment, mais pas seulement. C’est un festival populaire qui représente ainsi la musique urbaine, l’électro, la pop et la chanson française", se réjouit Samuel Capus.

Pièce maîtresse de l'organisation du festival

Tout en savourant... la fête à Inières, avant quelques jours de vacances de l’autre côté de la Méditerranée en compagnie de... Bigflo & Oli, il est intarissable sur le sujet : "Ce créneau-là à Toulouse n’était pas occupé. Ni cette date-là. C’est un festival "jeunes" tant par la programmation que par le profil du public. Il y avait besoin de nouveau, de renouveau, car les jeunes sont en quête d’identité. Oui, il y a, par exemple, Rio Loco, mais il est clairement axé autour d’une thématique. Alors que nous sommes des généralistes".

La première édition avait attiré 50 000 spectateurs. "Avec cette fréquentation, nous avons répondu à une demande et atteint un seuil, poursuit Samuel Capus. Plutôt que d’augmenter la jauge, nous avons décidé de proposer un jour supplémentaire". L’Aveyronnais lance, non sans fierté : "Nous sommes dans le prévisionnel de l’année 4".

Il a sa petite idée sur les clés de cette réussite : "Le lieu joue pour beaucoup. Opérationnel depuis 2021, flambant neuf, ce parc des expositions et centre de conventions est un atout incontestable. Il y a 5 000 places de parking, quasiment pas de bouchons. Ce flux s’avère être un avantage de dingue. La gestion de l’extérieur est plus importante que l’intérieur".

Fidèle à Bleu Citron depuis 2005 à Toulouse, dont il a poussé les portes pour faire un stage, le directeur associé de cette société de production est une pièce maîtresse du succès populaire du Rose festival.

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