Accident de minibus dans le Lot-et-Garonne : un adolescent de 12 ans mort, les six autres hors de danger, audition du conducteur, le point sur l'enquête
Un minibus transportant des enfants participant à une colonie de vacances a été accidenté dans le Lot-et-Garonne ce vendredi 25 août 2023. Un des passagers, âgé de 12 ans, est décédé. Quatre autres sont dans un état grave. La garde à vue du conducteur a été prolongée. Voici le rappel des faits.
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L'accident
L’accident d'un minibus s’est produit aux alentours de 18 h, vendredi 25 août. Le véhicule roulait sur une route départementale du village de Houeillès, situé près des Landes.
Ce minibus transportait un groupe de sept enfants qui séjournaient dans un centre de vacances à Sauméjan et qui "revenaient d’une activité aquatique" organisée dans le Gers, selon le sous-préfet d’Agen Florent Farge. Les jeunes étaient originaires de l’Oise et de la région parisienne.
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Toujours selon le sous-préfet, le minibus est "sorti de sa trajectoire et a traversé la chaussée". Le véhicule aurait ensuite "violemment percuté un parapet en béton" puis aurait fini sa course dans le fossé.
Au lendemain du drame, les représentantes de l’État, Charlotte Caubel, secrétaire d’État chargée de l’Enfance au sein du gouvernement d’Élisabeth Borne, et Prisca Thevenot, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, se sont déplacées au centre de vacances L’Airial à Sauméjan où séjournaient les adolescents.
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Le bilan humain
BFMTV mentionne ce dimanche 27 août que six des sept enfants impliqués dans l'accident de minibus sont désormais hors de danger. L'un d'eux, âgé de 12 ans, a perdu la vie dans la nuit de vendredi à samedi.
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L'enquête
Des analyses ont été pratiquées sur le conducteur du minibus. Les résultats communiqués ont révélé que le jeune homme de 26 ans n’a pas consommé d’alcool ni de stupéfiants dans les heures précédant la conduite du véhicule.
Le parquet d’Agen a toutefois autorisé la prolongation de sa garde à vue samedi soir, pour une durée complémentaire de 24 heures afin de faire la lumière sur les causes de cette tragédie.
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Vitesse excessive ? Utilisation du téléphone portable ? Le véhicule qui a heurté un parapet était-il défectueux ? Les interrogations demeurent au surlendemain du drame. L’enquête, menée par la compagnie de gendarmerie de Marmande, se poursuit.
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