Trains : la gare de Figeac renaît de ses cendres dans le Lot, en Aveyron, CGT et Nos rails pour l'avenir attentifs à la ligne Cahors - Capedenac-gare

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  • A Figeac, un bâtiment exemplaire au service des Lotois.
    A Figeac, un bâtiment exemplaire au service des Lotois. La Dépêche du Midi - J.-C. Boyer
Publié le , mis à jour
J.-P. L.

La gare de Figeac renaît de ses cendres depuis ce jeudi 31 août. Dans le Lot comme dans l'Aveyron, les usagers apprécient. Mais à Capdenac-Gare, la CGT et le collectif "Nos rails pour l’avenir" ont des attentes qu'ils aimeraient également voir satisfaites. 

Construite en 1862, la gare de Figeac fut en grande partie détruite par un incendie en novembre 2018. Très attachée à l’égalité des territoires et à la présence des services publics sur le terrain, la Région Occitanie est la première Région de France à reconstruire une gare afin d’accélérer sa remise en service. Autre nouveauté, la gare de Figeac abritera pour la première fois une Maison de Ma Région.

Ce jeudi 31 août, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, inaugurera la nouvelle gare aux côtés de Claire Raulin, préfète du Lot, représentant le préfet de région Pierre-André Durand, de Jean-Luc Gibelin, vice-président régional délégué aux transports, de Vincent Labarthe, vice-président régional et président de la Communauté de Communes du Grand Figeac et d’André Mellinger, maire de Figeac.

Après une visite du nouveau bâtiment, commentée par les architectes du projet Carole Nicolas et Pierre Charras viendra le geste inaugural suivi des prises de parole sur le parvis de la gare. Vers 18 h 45 un cocktail avec les produits Sud de France en présence d’une animation rugby dans le cadre de la Coupe du Monde clôturera cette manifestation.

Pour Gilles Tillet du syndicat CGT cheminot il est important que les trains circulent à nouveau mais il reste "regrettable que l’entreprise démissionne, abandonnant son patrimoine industriel et le laisse gérer les collectivités".

Le bémol de la CGT qui rappelle ses revendications

Il rappelle leurs demandes pour rester au plus près des besoins des populations, soit : "l’amélioration du matériel utilisé non conforme aux attentes des voyageurs, la nécessaire augmentation des trains en journée, ne pas hypothéquer l’avenir et sauver la voie Capdenac – Cahors".

Jacques Montal, secrétaire de l’association de défense de la gare d’Assier et du collectif "nos rails pour l’avenir" dira sa satisfaction de voir la réouverture de cette belle gare. Mais il pose la question du fonctionnement actuel de la SNCF rappelant que les fermetures de gares cet été ont entraîné l’annulation de nombreux trains ou leur remplacement par des autocars. Il rappellera leur exigence qui est d’obtenir un moratoire sur le déferrement de la ligne Cahors Capdenac.

N’ayant pu obtenir une rencontre avec la présidente de la Région Carole Delga, son collectif ne participera pas à l’inauguration mais sera présent avec des banderoles pour manifester son désaccord. Concernant la rencontre demandée, la Région indique avoir donné rendez-vous ce jeudi à 15 heures au collectif "Nos rails pour l'avenir".

Jean-Luc Gibelin, le vice-président de la Région en charge des Transports, était "prêt à recevoir les responsables du collectif qui ont refusé ce rendez-vous". Le collectif en convient, mais précise qu'il voulait "un rendez-vous avec la présidente et pas un rendez-vous de plus avec un vice-président". Au moins, le message est passé.

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