Rugby : pour le Decazevillois Joris Segonds, "la France devrait faire une énorme coupe du monde"

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  • Joris Segonds va quitter le Stade français à la fin de la saison,après en avoir passé cinq avec le club de la capitale.
    Joris Segonds va quitter le Stade français à la fin de la saison,après en avoir passé cinq avec le club de la capitale. Icon Sport
Publié le
j.l.

La coupe du monde de rugby débute aujourd’hui. Avant le match d’ouverture des Bleus, le Decazevillois Joris Segonds, demi d’ouverture du Stade français, s’est confié sur son début de saison, son futur et les espoirs autour du XV de France.

Parlez-nous de ce bon début de saison du Stade français ?

Intéressant de par les résultats mais on n’a fait que trois matches avec un déplacement et une victoire à Perpignan, ce qui n’est jamais facile, puis deux victoires à domicile face à Oyonnax et à Montpellier avec le bonus.

Ce sont des matches de début de saison dans lesquels nous recherchons encore les automatismes mais c’est pareil pour tout le monde. Treize points en 3 matches, c’est le plus important et être seul en tête avant la trêve est assez valorisant.

Comment vivez-vous les changements successifs d’entraîneurs passés et à venir ? Ont-ils des répercussions sur les joueurs ?

On ne va pas se mentir, cela fait bizarre. Lors de mon arrivée à Paris, c’était des Sud-africains à la tête, ensuite Laurent Sempéré et Julien Arias ont pris la relève auquel s’est joint Gonzalo Quésada.

Depuis, j’étais avec eux et l’année dernière on a fait une belle saison avec une qualification. J’avais une bonne relation avec ce staff et j’ai un peu de peine pour eux, mais cela fait partie du jeu.

Cette année, c’est surprenant, nos entraîneurs sont absents et sont à la Coupe du monde. Notre staff actuel va rester, donc les bases seront les mêmes, même si certains changements sont à attendre.

Plusieurs médias vous annoncent partant à Bayonne en fin de saison. Quelles sont les raisons de ce départ ?

C’est ma 5e saison à Paris et, si je m’y plais, je ne me vois pas faire ma vie ici. Depuis une saison et demie, même si je me régale sur le terrain, j’ai envie de changer de cadre de vie et il faut reconnaître que Bayonne est une ville attirante, même s’il n’y a pas que ça.

Cela fait deux ans que ce club me relance et comme les propositions me convenaient je ne pouvais qu’accepter. Même si avec l’avion les barrières tombent un peu, cela me rapproche de la famille et puis et je vais retrouver mes couleurs "bleu et blanc".

Et si l’on parlait coupe du monde. Un mot sur cette équipe de France ?

Il y a un réservoir de joueurs en place très important. Cela fait 3 ou 4 ans que l’équipe de France est au top de sa forme et si on suit la logique, elle devrait faire une énorme coupe du monde.

Un pronostic ?

C’est dur. J’espère de tout cœur qu’elle soit championne du monde mais attention aux Irlandais. Il ne faut pas écarter les Blacks non plus, lorsqu’ils se mettent à jouer, ils sont dangereux. Le classement à la fin de la première phase sera très important pour les oppositions en quarts de finale. Irlandais ou Sud-Africains… Je préférerais prendre les Sud-Africains.

Après avoir goûté à la tournée de juin l’an dernier, avez-vous toujours des ambitions de revenir en sélection ?

Honnêtement, je n’y pense pas du tout car actuellement, il y a énormément de monde à mon poste. J’ai eu une chance de fou de faire partie du groupe et maintenant le wagon est passé. Quand on voit le niveau des joueurs, je n’y pense plus du tout.

Quelle vision avez-vous du Sporting 2023-2024 ?

J’ai eu des infos cet été. "Toko" (Albert Valentin), avec qui j’ai joué 4 ans à Aurillac, est une sacrée recrue. J’espère qu’ils vont faire une belle saison et faire les phases finales. Ce serait top. Je regrette qu’ils ne soient pas dans la poule de Lévezou car à Paris ils ont beaucoup de supporters et, après avoir "ramassé" l’an dernier, j’aurai aimé me venger. Je suis les résultats du Sporting et c’est un grand plaisir lorsque je peux venir les voir.

Ayant débuté dans le rugby village avant d’accéder au plus haut niveau, quel regard portez-vous sur ce rugby village ?

J’ai beau être professionnel, cela reste le rugby que j’aime. On est très peu à avoir la chance d’être pro. Si je ne l’avais pas été je serai sûrement toujours à "Decaze" avec mes amis. Je trouve admirable de voir les joueurs partir travailler le lundi après parfois 5 heures de bus. Il faut que cela perdure, ces clubs sont le socle du rugby. Sans eux, pas d’équipe de France. Tous les joueurs ont été formés dans ce milieu.

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Les commentaires (1)
Emmanuel Buraud Il y a 7 mois Le 08/09/2023 à 14:57

Le Mouvement International Humaniste Apolitique Tous Ensemble Togeither For souhaite un prompt rétablissement à Joris annoncé absent des terrains pendant un mois