Le veau d’Aveyron toujours sur la route de la démocratisation

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  • Au cours de l’exercice à venir,le veau d’Aveyron va continuer à se faire connaître à travers divers événements.
    Au cours de l’exercice à venir,le veau d’Aveyron va continuer à se faire connaître à travers divers événements.
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Xavier Buisson

La récente assemblée générale de l’Interprofession régionale du veau d’Aveyron et du Ségala a permis d’ouvrir des pistes pour une meilleure reconnaissance de cette viande sous appellation Label rouge.

C’est un paradoxe douloureux que la profession tente, depuis des années, de conjurer : le veau d’Aveyron et du Ségala représente 50 % du veau français sous Label rouge mais seulement 2 % du volume de la viande de veau consommée.

Réunis, jeudi, en assemblée générale à Baraqueville, les membres de l’Interprofession régionale du veau d’Aveyron et du Ségala (Irva) ont abordé les sujets d’actualité et évoqué des pistes pour une meilleure reconnaissance de cette viande… et, de fait, de leur travail.

"L’activité a été importante cette année, confiait en marge de la rencontre Pierre Cabrit, président de l’Irva. Ce qui est fondamental désormais pour nous, c’est de mettre en place une contractualisation qui permette une juste rémunération des éleveurs."

L’Irva rassemble l’ensemble des acteurs engagés dans la production, la transformation ou la vente du veau d’Aveyron et su Ségala : éleveurs, filières commerciales, abatteurs, ateliers de découpe et points de vente.

Si elle est engagée dans la défense de l’appellation, elle l’est aussi en ce qui concerne la promotion du produit qui, comme le souligne le président Cabrit, "a encore de la marge" en termes de progression.

Au long de l’année écoulée, 22 079 déclarations de naissance ont été enregistrées sur le périmètre de l’appellation, qui compte 423 fermes, dont 181 certifiées Haute valeur environnementale.

La bonne nouvelle de l’année est que les prix dits "sortie de ferme" ont augmenté de 12,24 %, soit une rémunération accrue des éleveurs.

Le chantier majeur, pour les membres de l’Irva, est de poursuivre sur la voie de la démocratisation de leur produit. Pour ce faire, le veau d’Aveyron et du Ségala va continuer à se faire connaître, comme il l’a fait l’an passé au cours d’animations (216 événements), à travers des visites de fermes, des salons de métiers de bouche ou en renforçant sa présence sur les réseaux sociaux.

Autre enjeu de taille, proposer à l’agriculture dans son ensemble, le renouvellement des générations, sur lequel l’Irva planche également.

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