"L'humanité a ouvert les portes de l'enfer" : la gravité de la crise climatique au cœur d'un sommet de l'Onu

Des mots forts. Très forts. À l'occasion d'une prise de parole lors du sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique, ce mercredi 20 septembre 2023, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a tiré la sonnette d'alarme.

"Les portes de l'enfer"

"L'humanité a ouvert les portes de l'enfer." Ce sont les mots qu'il a prononcés, en marge d'un discours rapporté par l'AFP et pointant du doigt l'état d'urgence dans laquelle se trouve la planète. Et notamment la surexploitation des énergies fossiles.

Les "chaleurs terribles" et les "incendies historiques" qui ont sévi cette année, notamment au Canada, en Australie, en Grèce ou en Espagne pour ne citer qu'eux, ont été très largement mentionnés par le secrétaire général. 

Un appel aux pays

"La chaleur épouvantable a des effets épouvantables", a-t-il ajouté, s'adressant directement aux pays présents à l'occasion de ce sommet. Mais l'avenir n'est pas joué. Il sera écrit par les dirigeantes et dirigeants que vous êtes. Nous pouvons - et nous devons - passer à la vitesse supérieure. Passer des plans à l'action. Et inverser la tendance." Antonio Guterres a aussi estimé que "nous pouvons toujours construire un monde avec de l'air pur, des emplois verts et une énergie propre et abordable pour tous". 

Quel objectif pour ce sommet ?

Ce sommet, convoqué par le secrétaire général de l'Onu, n'était pas ouvert à tous les pays. En effet, seules les nations ayant fait part de leur ambition autour de la neutralité carbone essentiellement peuvent ainsi prendre part au débat, dans ce sommet organisé à New-York. Si l'Union Européenne et donc la France ont reçu l'aval des Nations unies, ce n'est pas le cas des Etats-Unis, de la Chine ni du Royaume-Uni.