Biodéchets en Aveyron : Pascal, agent de maîtrise sur le site d’Arsac, "maillon essentiel du tri"

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    "Il y a de moins en moins de sacs noirs." Centre Presse Aveyron - Alexia Ott
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Alexia Ott

Le salarié se dit fier de "travailler pour la première station de transit qui expérimente les biodéchets en Aveyron".

Depuis 2014, Pascal Goy est salarié du Sydom en qualité d’agent d’accueil sur le site d’Arsac, implanté à Sainte-Radegonde. "Je m’occupe des déchets ménagers. On commence à voir une évolution dans le comportement des usagers. Il y a de moins en moins de sacs noirs et de plus en plus de sacs jaunes. Les gens commencent à comprendre l’importance du tri bien qu’il y ait encore un peu de travail à faire, mais on va y arriver. Quant aux biodéchets, c’est tout nouveau pour nous, on commence à peine. Je suis fier de travailler pour la première station de transit qui expérimente les biodéchets en Aveyron", confie-t-il.

"Ne plus jeter n’importe quoi, n’importe où"

Accueil et vidage des camions, ouverture des sacs à la main, tri des biodéchets, mise en route de la machine de compostage, remplissage des remorques pour que les camions partent chargés, nettoyage et entretien du site… Ses missions sont diverses et variées. Et son poste est primordial dans le tri des biodéchets : "nous sommes un des premiers maillons de la chaîne qui surveille que le tri se passe bien".

De son propre aveu, Pascal ne faisait pas le tri avant d’intégrer le Sydom, lorsqu’il exerçait en tant que couvreur. Une pratique qu’il a rapidement adoptée après avoir vu tout le travail et l’importance qui en découlent. "C’est important de trier pour la future génération, c’est leur avenir. Il faut que l’on évolue, on ne peut plus jeter n’importe quoi, n’importe où."

L’intelligence artificielle, une aide et non une menace

Malgré l’importance de son poste, l’intelligence artificielle gagne du terrain. Avec ses deux robots dirigés par l’IA qui séparent les sacs orange des sacs noirs, le site d’Arsac pourrait faire craindre aux agents une baisse de leur activité. Pas pour Pascal. "La robotisation n’est pas une menace mais plutôt une aide. Dans tous les cas, nous aurons toujours besoin de l’homme pour contrôler les erreurs de tri et le bon fonctionnement du site."

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