Le Flavinois Mattéo Blanc déploie ses ailes chez les Aigles bleus de Moncton, au Canada

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  • Les débuts de Mattéo Blanc sous les couleurs  de l’université de Moncton, au Canada, se passent plutôt bien. Ses prestations ont ainsi déjà marqué les esprits.
    Les débuts de Mattéo Blanc sous les couleurs de l’université de Moncton, au Canada, se passent plutôt bien. Ses prestations ont ainsi déjà marqué les esprits. Reproduction L'Aveyronnais
  • Le Flavinois a déjà été élu "athlète de la semaine". Le Flavinois a déjà été élu "athlète de la semaine".
    Le Flavinois a déjà été élu "athlète de la semaine". Reproduction L'Aveyronnais
  • S'il joue pour l'instant pour son université, avec l'objectif de se qualifier pour les phases finales, le gardien de but aveyronnais espère intégrer un club professionnel canadien au printemps. S'il joue pour l'instant pour son université, avec l'objectif de se qualifier pour les phases finales, le gardien de but aveyronnais espère intégrer un club professionnel canadien au printemps.
    S'il joue pour l'instant pour son université, avec l'objectif de se qualifier pour les phases finales, le gardien de but aveyronnais espère intégrer un club professionnel canadien au printemps. Reproduction L'Aveyronnais
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Formé à la Jeunesse sportive du Lévézou, passé par Rodez, Tarbes et Onet-le-Château, ce footballeur de 19 ans suit des études d’éducation physique outre-atlantique, tout en jouant au soccer pour son université.

Né, le 24 septembre 2004, à Rodez, dans une famille de sportifs, Mattéo Blanc a respecté cette fibre. Alors que son père, David, était footballeur à Flavin, avec quelques belles dispositions comme attaquant, tandis que sa mère, Claire, a opté pour la danse et le tennis, pendant que sa sœur, Romane, 15 ans, est toujours en selle, pour la troisième année, à l’Académie Delaveau du pôle international d’équitation de Deauville, en Normandie, il a commencé par le rugby à Lévézou Ségala Aveyron.

Sa maman n’a pas oublié : "Quand on jouait, il prenait toujours le ballon à la main !". Il a fini par suivre ses copains qui pratiquaient le ballon rond, mais à une seule condition : être gardien de but. Après avoir fait ses classes en U11 à la Jeunesse sportive du Lévézou, il a signé à Rodez en U14, avant de fréquenter l’école des gardiens à Luchon, en classes de 3e et de seconde, tout en jouant à Tarbes.

A deux doigts d’intégrer ensuite les 17 ans Nationaux de Montauban, il a posé ses gants à Onet-le-Château, avec scolarité au lycée Louis-Querbes à Rodez. Entre temps, le Flavinois a gardé les buts de l’équipe de l’Aveyron et de la sélection d’Occitanie, et a passé les tests pour entrer à Castelmaurou... Sans succès ! Mais, sa grande motivation était toutefois de franchir l’Atlantique.

Déjà élu "athlète de la semaine"

Si une première tentative pour partir aux états-Unis s’est avérée infructueuse voilà quatre ans ("Trop jeune !"), la deuxième a été la bonne. Dans le cadre d’une migration sportive, il vient, en effet, de prendre ses quartiers au Canada, et plus précisément à Moncton, située sur la côte est, une ville de 80 000 habitants dans le Nouveau-Brunswick. Il a fait "le grand saut" pour découvrir le... soccer et suivre des études en éducation physique.

Arrivé sur le sol canadien le 18 juillet, après un long périple (Toulouse- Bruxelles-Montréal-Moncton), il a démarré les entraînements le 12 août. "L’adaptation se fait bien. Je suis tombé sur des gens en or. Ici, le comportement n’est pas du tout individualiste, se réjouit Mattéo Blanc. Excepté l’environnement et la nourriture, tout se passe bien. J’ai ouvert de grands yeux en arrivant car, comme c’est souvent le cas sur le continent nord-américain, tout est démesuré. Le stade du campus, par exemple, possède 8 300 places assises et peut accueillir 25 000 personnes. Il a servi pour la coupe du monde féminine en 2015".

Il poursuit : "J’ai eu la chance de pouvoir compter sur l’accueil de Younes Bouida, qui m’a pris en charge durant les quatre premiers jours, avant d’hériter d’un "logement estival", mis à disposition par l’université". Entre cours, études à la bibliothèque, séances (réalité virtuelle, en particulier) à la clinique médicale et entraînements (les siens et ceux où il s’occupe des jeunes gardiens de but), les journées de Mattéo Blanc sont "bien remplies".

"J'aimerais être drafté"

Le championnat universitaire a attaqué sur de bonnes bases : pour l’équipe des Aigles bleus, actuellement 5e sur 10 et toujours dans les temps pour se qualifier pour les phases finales, mais aussi pour lui, à titre individuel. Tant et si bien qu’il a déjà été désigné "athlète de la semaine". Commentaire de son entraîneur : "Le gardien de but a, à nouveau, démontré son savoir-faire devant le filet en réalisant douze arrêts clé qui ont permis à notre formation de l’emporter face aux Huskies. Son dynamisme et son jeu ont permis de renverser l’élan de l’adversaire".

L’intéressé rougit et profite de cette mise sur orbite : "Je veux, en effet, vivre à fond cette expérience, cette opportunité et ne rien regretter. C’est dans la culture canadienne de soigner ses statistiques. J’aimerais être drafté pour intégrer une équipe professionnelle au printemps. Le football, c’est ma vie !".

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