Omnisports : la sécurité des JO de Paris 2024, un sujet toujours aussi capital, rappelle Stéphane Mazars

  • Stéphane Mazars était invité par le Comité départemental olympique et sportif (Cdos), jeudi 19 octobre.
    Stéphane Mazars était invité par le Comité départemental olympique et sportif (Cdos), jeudi 19 octobre. Centre Presse Aveyron - Margot Pougenq
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Margot Pougenq

Jeudi 19 octobre, le comité départemental olympique et sportif mettait à l’honneur les JO-2024 avec notamment l’intervention du député de l'Aveyron, spécialiste du dossier, missionné par l’Assemblée.

"Je me demande si parler de sport n’est pas un peu dérisoire par rapport à ce que nous vivons ?" En s’installant derrière le pupitre de la salle de conférences des archives départementales à Rodez, jeudi 19 octobre, Stéphane Mazars mettait d’entrée en perspective les récents attentats (à Arras et à Bruxelles) avec le prochain gros rendez-vous sportif français : les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 (JOP). Et le député de la première circonscription de l’Aveyron connaît bien le sujet. En juillet, Mazars et le député Stéphane Peu ont remis un rapport d’information à l’Assemblée pour conclure leur mission sur les retombées des JOP.

Et entre les problématiques de transport, d’emploi ou encore de sport à l’école, celle de la sécurité est une des plus capitales. Et c’est un sujet que l’élu aveyronnais a longuement abordé lors de la conférence orchestrée par le Cdos (Comité départemental olympique et sportif), jeudi. Retour en trois points sur ce qu’il faut en retenir.

Un point d’alerte

Dans un prérapport qu’ils ont partagé début 2023, les députés avaient voulu alerter au plus tôt le Comité d’organisation des JOP (Cojop) et le gouvernement sur deux sujets : les transports et la sécurité. Et cette dernière est, "encore plus aujourd’hui, un défi très important", soulignait Mazars, en évoquant le terrorisme. Mais pas que.

Cybersécurité et vidéosurveillance par l’IA

L’enjeu de la sécurité de l’événement se joue aussi en ligne. "Les experts prévoient plusieurs milliers de cyberattaques par jour. Le chiffre est tellement faramineux que je ne l’ai pas retenu. Il faut que tous nos systèmes soient parés à ça", précisait le député, avant d’aborder un autre outil, lui tourné vers le terrain : la vidéosurveillance par l’intelligence artificielle, qui "n’est pas de la reconnaissance faciale", insistait-il. En préparamétrant des situations inhabituelles sur les sites olympiques, ce système permettra d’alerter les agents sur place. "On l’a mis en place sur la coupe du monde de rugby et on analysera si ça a apporté un plus à la sécurité." Mais pour que ce soit efficace, il faudra déjà avoir des agents sur place.

Le flou de la sécurité privée

Si la sécurité de la cérémonie d’ouverture sera assurée par 45 000 militaires, celle des sites des JOP n’est pas du ressort de l’État mais du Cojop. "Et il faudra beaucoup mobiliser la sécurité privée", indiquait Stéphane Mazars. Mais problème : "C’est un métier très en tension, qui manque d’agents." Il ajoutait : "Aujourd’hui, il y a un risque que les marchés publics soient infructueux car peu d’entreprises répondent à l’appel d’offres pour ne pas abandonner des clients avec lesquels elles travaillent déjà." Depuis le début de l’année, les élus attirent l’attention du gouvernement sur la nécessité d’un plan B. Et le compte à rebours est plus que jamais lancé.

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