Les ondes très positives de la Castonétoise Elodie Quesnel

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  • élodie  Quesnel a rejoint Wit FM à Bordeaux voilà bientôt un an, précisément le 2 novembre 2022, radio dont elle nourrit les flashes infos avec divers reportages.
    élodie Quesnel a rejoint Wit FM à Bordeaux voilà bientôt un an, précisément le 2 novembre 2022, radio dont elle nourrit les flashes infos avec divers reportages. Reproduction L'Aveyronnais
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Rui DOS SANTOS

Née, Alcouffe, à Rodez, en 1987, ayant grandi à Onet-le-Château, passionnée de journalisme, elle a choisi la radio pour s’exprimer. Après une expérience de dix ans en Normandie, elle est devant le micro de Wit FM à Bordeaux depuis bientôt une année. Avec une énergie communicative et la flamme pour l’information locale.

Quel baptême du feu ! Car, pour le jeu, il faudra repasser. Le 2 juin 2023, alors qu’elle a intégré la radio Wit FM, pile poil sept mois plus tôt, Elodie Quesnel (dé)couvre sa première rencontre des footballeurs de Bordeaux, au Matmut Atlantique, en Ligue 2.

"La couverture sportive n’est pas notre cœur de cible, plutôt l’info locale et la musique, pour des oreilles familiales, mais l’enjeu était important pour le club, pour la ville, avec une possible montée parmi l’élite en cas de victoire, souligne l’intéressée. Le match a duré vingt-trois minutes et c’est parti en cacahuètes avec l’agression de Lucas Buades par un membre des Ultramarines".

"C’était le hasard du calendrier, mais je me faisais une joie d’aller voir jouer Rodez" , poursuit celle qui a vu le jour dans le chef-lieu aveyronnais, en 1987. L’année du quatrième titre en Ligue 1, sur six au total, des... Girondins de Bordeaux ! Elle reconnaît volontiers : "Ce n’est pas le meilleur souvenir de ma carrière professionnelle. J’étais en train d’écrire un article tout en gardant un œil sur le match et j’ai vu mais sans voir".

Et de conclure sur le sujet : "J’ai passé la soirée dans la salle de conférence de presse. ça m’a marqué. Le lendemain encore, je n’étais pas bien du tout. ça m’a aussi beaucoup peiné. Avec un sentiment de peur car ma crainte était que ça dégénère dehors".

Tant et si bien (mal ?) qu’elle n’était pas au stade hier après-midi pour le face-à-face aller de la nouvelle saison. "Oui, j’ai écouté le match... à la radio, mais pas envie d’être sur place car j’avais une petite appréhension", confirme-t-elle.

"Centre Presse" sur la table, un stage à Totem

De toute façon, son truc à elle, "en plus du web, devenu incontournable", ce sont "les reportages, sur le terrain, pour alimenter les flashes infos", principalement sur la métropole bordelaise, mais également, plus largement, sur toute la Gironde. Elle est aussi "joker vacances" pour la présentation des flashes.

Née Alcouffe, d’un père originaire de Villefranche-de-Rouergue, footballeur à l’époque à Najac (son oncle Jean-Claude et sa tante Florence sont villefranchois), et d’une mère de Pont-de-Salars, Elodie Quesnel a grandi à Onet-le-Château. Après avoir décroché un bac série ES au lycée Foch à Rodez, elle a débuté par la faculté d’histoire-géographie à Albi, avant d’intégrer l’IUT de journalisme de Tours en 2008.

Où elle a d’ailleurs connu Jérémy, né à Rodez d’un père normand et d’une mère aveyronnaise, devenu son mari. "Mes parents m’ont transmis, dès mon plus jeune âge, l’intérêt pour l’actualité. Il y avait toujours "Centre Presse" ouvert sur la table au moment du petit-déjeuner et pas question aussi de manquer la grand-messe du 20 heures, explique-t-elle. Ils m’ont également donné goût à la lecture, ont développé aussi ma curiosité".

Fidèle des podcasts aveyronnais

Si elle a écouté Radio France, elle a pensé s’orienter vers la presse écrite. Mais, différents stages (un été à Totem, notamment) ont fait qu’elle a opté pour la radio. Tout d’abord à Paris, puis à Radio Cristal, propriété de "Ouest France" en Normandie. Avant de s’installer donc à Bordeaux.

Si elle a "toujours eu soif d’ailleurs", Elodie Quesnel n’a pas pour autant coupé les ponts avec l’Aveyron. "J’y reviens de temps en temps. Quand j’étais en Normandie, c’était deux fois par an, à Noël et l’été, détaille la trentenaire. Pour me ressourcer, aller au marché, faire de la rando, tester les nouveaux restaurants".

Elle se réjouit de le faire découvrir à son fils Marius, qui soufflera sa deuxième bougie en décembre, et garde le contact avec le pays "en écoutant les podcasts Finta ou Le Douze, à la salle de sports, sur mon vélo ou en courant".

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