L'élu RN Bruno Leleu accusé de harcèlement sexuel : "La justice tranchera mais je suis hyperconfiant"

"On est sur une personne qui balance des choses pour détruire et récupérer un billet. […] Étant un personnage public, il est plus facile de tirer sur moi. Ces personnes-là ont une rancune tenace envers moi. Ils veulent me détruire mais ne trouvent pas de failles", développe le chef d’entreprise qui a connu un conflit social en mai 2022.

Une dizaine de salariés en activité, en arrêt de travail ou ex-salariés, s’étaient alors réunis pour bloquer l’accès des locaux de la société Iso d’Oc, créée par l’élu en 2019 et placée depuis mi-octobre dernier en redressement judiciaire avec procédure de sauvegarde. Bruno Leleu avait répliqué en déposant plainte contre X pour malveillance après des suppressions de fichiers de facturation et de fichiers clients et pour dénonciation calomnieuse suite aux arguments avancés dans la presse par ces salariés au moment de la grève.

"En 2022, ils voulaient me détruire professionnellement, mais ils n’ont pas réussi, je suis encore debout". Bruno Leleu assure que toutes les menaces de procédures Prud’Hommes et les contrôles, "une de l’inspection du travail, un contrôle Urssaf, deux contrôles fiscaux" dont-il a fait l’objet n’ont pas abouti.

"C’était de la dragouille. Tout ça va faire pschitt" 

Concernant les SMS envoyés à la plaignante, Bruno Leleu parle "d’exagération". "C’était de la dragouille. La justice tranchera mais je suis hyperconfiant. Tout ça va faire pschitt." Concernant la vidéo envoyée par l’ancien membre aveyronnais du RN, Bruno Leleu explique "qu’elle a été volée. Je faisais la fête avec des copains dans un bar fermé et j’ai baissé mon pantalon pour aller aux toilettes." 

Il réfute également avoir été écarté par le parti en raison de sa convocation au tribunal, précisant que les instances nationales du RN n’en étaient pas encore informées ce lundi 20 novembre. "J’ai laissé ma place de délégué départemental pour des vrais problèmes de santé. J’ai fait part de ma décision de quitter mon poste en août à la direction, le temps de trouver un remplaçant ", souligne-t-il en produisant une lettre signée le 10 octobre dernier par Gilles Pennelle, directeur général du RN, le confortant au sein du parti.

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