Le Ruthénois Serge Mazars et sa femme Camille servent l’Aveyron sur la Costa Brava

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  • Au Kamy’s, c’est aligot tous les jours chez Serge Mazars et sa femme Camille ! Au Kamy’s, c’est aligot tous les jours chez Serge Mazars et sa femme Camille !
    Au Kamy’s, c’est aligot tous les jours chez Serge Mazars et sa femme Camille ! Reproduction - L’Aveyronnais
  • Au Kamy’s, c’est aligot tous les jours chez Serge Mazars et sa femme Camille ! Au Kamy’s, c’est aligot tous les jours chez Serge Mazars et sa femme Camille !
    Au Kamy’s, c’est aligot tous les jours chez Serge Mazars et sa femme Camille ! Reproduction - L'Aveyronnais
  • Une bonne adresse sur la Costa Brava, pour manger aveyronnais, en toute convivialité.
    Une bonne adresse sur la Costa Brava, pour manger aveyronnais, en toute convivialité. Reproduction - L'Aveyronnais
Publié le
Emmanuel Pons

Avec sa femme Camille, le Ruthénois Serge Mazars tient le Kamy’s, au cœur d’Empuriabrava sur la côte espagnole. Un restaurant où le couple met un point d’honneur à satisfaire une clientèle de touristes, tant par les produits servis – en direct de l’Aveyron - que par l’accueil chaleureux et convivial.

Il est le S du "Kamy’s", ce restaurant aveyronnais installé au cœur d’Empuriabrava, station balnéaire espagnole sur la côte catalane. Serge Mazars a eu plusieurs vies. Il vit aujourd’hui peut-être la meilleure, aux côtés de sa femme Camille – l’autre partie du nom de l’établissement.

"Mais à Empuriabrava, tout le monde m’appelle "Chapeau" parce que j’en ai toujours un sur la tête", sourit-il. D’ailleurs, sur la devanture du restaurant, apparaît un dessin de chapeau au-dessus du mot Aveyron.

Une carrière dans le commerce

Né en 1952 à Rodez, le jeune homme en se prédestinait pas à la restauration, même s’il avoue avoir toujours aimé le contact avec les gens et le commerce. C’est d’ailleurs dans ce secteur qu’il débute, après son CAP mécanique décroché au lycée Monteil, employé chez la quincaillerie Angles, alors basée rue Marie, à Rodez. Il est ensuite représentant pour la société Rivières, installée rue Béteille.

Il poursuit au sein de la cristallerie Besson, rue Aristide-Briand. "J’ai vendu pendant une douzaine d’années du matériel hôtelier, dans le Tarn et dans l’Aveyron. Puis j’ai vu une annonce de la société Boularan, à Albi qui commercialisait des compléments alimentaires, de la biscuiterie et des produits régionaux. J’ai commencé représentant, puis adjoint au chef des ventes avant d’aller démarcher les grandes surfaces, en Aveyron, dans le Tarn et sur la région toulousaine. C’était un des plus gros secteurs de l’entreprise, se rappelle-t-il. J’y ai travaillé vingt-cinq ans jusqu’à sa fermeture. J’avais soixante ans et j’ai pris ma retraite quelque mois plus tard."

Une carte made in Aveyron

Le jeune retraité passe alors beaucoup de temps dans sa maison de vacances d’Empuriabrava. "Mais j’ai du mal à rester sans rien faire. Et puis les cafés et les restaurants m’ont toujours plu, avoue le Ruthénois qui, avec sa femme, monte une première affaire : le Kamy’s. On a choisi de proposer des produits de l’Aveyron."

Et Serge Mazars ne fait pas les choses à moitié. "Je vais chercher ma charcuterie chez Bibal, à Marcillac. Je me sers aussi auprès du Manoir Alexandre, à Espalion. Pour les tripous, c’est la Naucelloise et je prends aussi de la saucisse sèche chez Serin, à Rodez, et la fraîche vient de chez Molinier, à Salles-Curan", détaille-t-il fièrement. Ne manque plus qu’une chose à cette carte aveyronnaise : "On nous livre aussi de l’aligot Jeune Montagne chaque semaine, et même deux fois par semaine en été ! Et on est aussi très exigeants sur la qualité de la viande", précise le restaurateur.

Des produits 100 % rouergats qui attirent une clientèle

Des produits 100 % rouergats qui attirent une clientèle de connaisseurs. "Quand il est en vacances, Christian Teyssèdre, le maire de Rodez, vient manger au Kamy’s", assure le Ruthénois qui se souvient l’avoir connu "à sept-huit ans, quand on allait ensemble dans les camps de vacances EDF, où nos pères travaillaient".

Serge Mazars et sa femme Camille ont semble-t-il trouvé la recette du succès puisque le restaurant qui propose cinquante places à l’intérieur et autant en terrasses, jouit d’une excellente réputation. Car au-delà des bons produits servis six jours sur sept, le couple privilégie le contact avec le client. "C’est très important, insiste le Ruthénois. Il faut de la convivialité, que le courant passe." Et quand des touristes lui demandent s’il est Français ? "Pas tout à fait, répond-il. Je suis Aveyronnais ! L’Aveyron, c’est une référence !"

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