Decazeville. Dominique Louis, la passion du timbre collée au cœur

  • Dominique Louis, à droite, avec à ses côtés Thierry Lemarcis.
    Dominique Louis, à droite, avec à ses côtés Thierry Lemarcis.
Publié le
Centre Presse

L’assemblée générale de l’Amicale philatélique du Bassin houiller a lieu ce mercredi soir, à 20 h 30, immeuble des sociétés. Rencontre avec Dominique Louis, le président de cette association.

Dominique Louis a succédé logiquement à Jean-Claude Baehr qui est resté de longues années à la tête des philatélistes du Bassin et qui nous a quittés l’an passé. Dominique est sans doute le plus grand collectionneur du territoire – le nombre de ses classeurs est impressionnant. Nous l’avons rencontré alors qu’il était avec son ami Thierry Lemarcis, autre grand amateur de philatélie.

Né en 1960 en région parisienne, Dominique Louis a "attrapé le virus" par le biais de son grand-père qui lui a donné ses premiers timbres oblitérés alors qu’il n’avait que 6 ans. Peu à peu, il collecte ces "images dentelées", la passion grandit, au même titre que celle pour le football. Après le service militaire, il rencontre Christine qui deviendra sa femme. Le couple s’installe dans le Bassin, en 1982, son épouse étant originaire de Combes. Cuistot, il travaillera notamment pour le réputé restaurant Pontier, à Fontvergnes, avant de terminer sa carrière professionnelle à l’hôpital de Decazeville, toujours en cuisine.

Dès son arrivée dans le Pays decazevillois, Dominique devient adhérent à l’APBH (Amicale philatélique du Bassin houiller), avec comme dirigeants les Bourdoncle Delsarte, Guebere, etc. Il précise : "On ne peut pas tout collectionner. Je me suis notamment focalisé sur les timbres de football, certains timbres français et la série allemande que l’on appelle "Germania", des années 1900 à 1920. Je me passionne aussi pour l’érinnophilie, qui consiste à collectionner des vignettes non postales, comme les campagnes contre la tuberculose".

Deux à quatre heures par jour

"Les timbres représentent une formidable ouverture culturelle, avec des fenêtres sur l’histoire, la géographie, les sciences, les arts… Il faut être patient, observateur, minutieux", ajoute Thierry Lemarcis. Tous deux, désormais à la retraite, avouent passer entre deux et quatre jours sur leurs collections, étant toujours à l’affût de la pièce exceptionnelle ou manquante (Internet ayant facilité les recherches).

Il n’est pas rare qu’on leur pose la question suivante : "quelle est la valeur des timbres que je possède ?" En fait, la valeur d’un spécimen repose sur plusieurs critères : la rareté, son âge, la demande sur le marché philatélique. Entrent en jeu aussi les variations de couleur pour une même série, les défauts et les erreurs d’impression, et bien sûr la qualité du timbre (en règle générale, le prix augmente pour un exemplaire, neuf non oblitéré et recherché).

Sachant enfin qu’il peut y avoir des "faux". Il est donc difficile de déterminer la valeur réelle d’un timbre ou d’une collection. La cote sert de base de transaction pour échanger et vendre, notamment lors des salons ou des bourses. Elle constitue un ordre d’idée de la valeur d’un timbre mais pas son prix.

Voir les commentaires
L'immobilier à Decazeville

127000 €

2 Km Centre-ville, Maison T6 avec garage, terrasse, cave et terrain clos de[...]

Toutes les annonces immobilières de Decazeville
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?