Aveyron : les élus du Département Sarah Vidal et Arnaud Combet plaident pour un soutien aux familles face à l'inflation

  • Dans le viseur : la hausse du coût de la vie.
    Dans le viseur : la hausse du coût de la vie. Centre Presse
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En amont de la prochaine session plénière du Département, les élus du canton Rodez-1 présentent les mesures qu'ils défendront lors des débats.

Profiter de la "bonne santé financière du Département pour faire un geste envers les familles". C'est le point que défendent les élus départementaux du canton Rodez-1, Sarah Vidal et Arnaud Combet, en ce début d'année. En amont de la première session plénière du Département de l'Aveyron, prévue le 2 février, ces élus d'opposition du groupe d'union de la gauche présentent plusieurs mesures, visant à aider les ménages face à l'inflation.

"Nous avons ciblé quatre mesures simples, qui pourraient être mises en place", introduit Sarah Vidal. Parmi elles, une tarification progressive des repas dans les cantines des collèges. Système mis en place dans plusieurs collectivités, alors que le Département fait le choix d'un prix fixe de 3,08 €. "Cela aiderait ceux qui en ont le plus besoin, et cela ne coûterait pas grand-chose à la collectivité car ce serait compensé par des ménages plus aisés", pense Arnaud Combet.

Tarification progressive, subventions...

Une proposition similaire est également faite pour les tarifs d'hébergement en Ehpad, qu'ils souhaiteraient également progressifs en fonction des revenus. "Ensuite, pour permettre aux Aveyronnais de diminuer leurs factures d'énergie nous aimerions proposer une aide aux particuliers pour des travaux de rénovation", livrent-ils. Une proposition qui intervient au lendemain des annonces de Bruno Lemaire, ministre de l'Economie, annonçant une hausse d'environ 9 % du coût de l'électricité au 1er février prochain. "Tout augmente et les gens sont obligés de diminuer leurs dépenses pour s'adapter", appuie Sarah Vidal.

Et la précarité augmente. En première ligne, figurent les associations à caractère social telles que les Restos du cœur ou la Banque alimentaire, connaissant une hausse exponentielle du nombre de bénéficiaires, avec des finances pourtant toujours plus limitées. "Nous souhaiterions que nos subventions soient indexées à l'inflation", fait valoir le duo. Ces propositions seront-elles entendues ? Affaire à suivre le 2 février prochain, à l'occasion de l'examen du budget.