Decazeville : un autre jardin a été retourné par les sangliers à côté du lycée et de l'hôpital, les riverains s'inquiètent

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  • Jean-Louis Carles constate les dégâts causés dans son jardin par les sangliers.
    Jean-Louis Carles constate les dégâts causés dans son jardin par les sangliers. DDM - BHSP
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Bernard-Hugues Saint-Paul

Un nouveau jardin non loin du lycée et de l’hôpital a été retourné par des sangliers. Des riverains s’inquiètent et prônent l’entretien de terrains pour éloigner les cochons.

Nous avons relaté à plusieurs reprises des cas de présence de sanglier en zone urbaine à Decazeville : zone du centre, Trépalou, route d’Agnac, Estaques ou Bonnissard. Les interventions de la société de chasse locale ont permis de prélever nombre de cochons.

Reste que la fréquence de leur passage inquiète des riverains du lycée dont plusieurs ont subi les méfaits des bêtes dans leur jardin. Dernier en date, Jean-Louis Carles, dont la propriété est située près de l’hôpital et surplombe le parking du lycée.

"Les sangliers ont soulevé le grillage qui sépare ma propriété d’un terrain embroussaillé de 1 200 m2 attenant, entre l’hôpital et le gymnase. Il y a les arrêts de bus directement en contrebas. Que se passerait-il si des lycéens croisaient des sangliers ? Surtout s’il y a des femelles avec des marcassins, cela les rend agressives. Ou si une personne promène son chien comme c’est le cas souvent ici ?", s’inquiète Jean-Louis Carles, d’autant plus que sa voisine a aperçu des marcassins dans la harde.

"Les sangliers remontent le terrain jusque sur la route d’Agnac et repartent vers Agnac. Un voisin en a comptabilisé sept ! Cela est dangereux aussi pour les automobilistes. Il faut que les propriétaires entretiennent leurs terrains pour faire en sorte qu’ils ne favorisent pas le gîte".

Contactés, les chasseurs de la société de chasse de Decazeville et celle de Firmi sont venus mercredi pour tenter de constater la présence des sangliers. Mais une intervention dans ce périmètre urbain est très délicate. Ce que confirme Laurent Joffre, lieutenant de louvèterie sur le secteur qui n’a pas été saisi pour une battue administrative.

Vers l’achat d’une cage de piégeage par la mairie

Alain Alonso, premier adjoint au maire de Decazeville souligne que le périmètre n’entre pas dans le cadre de l’obligation d’entretien des terrains pour la prévention des feux de forêt, mais que la mairie sensibilise toutefois les propriétaires à entretenir les terrains pour ne pas favoriser la présence des sangliers.

"La mairie se tient auprès des personnes concernées, de la société de chasse et du lieutenant de louvèterie. Nous réfléchissons à acquérir une cage de piégeage, qui pourrait être une solution dans les zones où les chasseurs ne peuvent pas intervenir".

Pour sa part, le propriétaire du terrain embroussaillé concerné, estime que les sangliers passent certes par son terrain mais n’y gîtent pas : "Les sangliers logent surtout dans l’Igue de Trépalou et dans la découverte". Il n’envisage pas pour l’heure de débroussailler son terrain.

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