Salon de l'agriculture : "Les visiteurs doivent se sentir comme à la maison", immersion dans le stand de l’Aveyron, une vitrine mais aussi un cocon

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  • Quand l'Aveyron invite la France à sa découverte.
    Quand l'Aveyron invite la France à sa découverte. Centre Presse Aveyron - Rui Dos Santos
  • Anne-Sophie Geniez et Edouard Danglade (chambre d'agriculture) assurent l’animation sur le stand de l’Aveyron.
    Anne-Sophie Geniez et Edouard Danglade (chambre d'agriculture) assurent l’animation sur le stand de l’Aveyron. Centre Presse Aveyron - Rui Dos Santos
Publié le , mis à jour
A Paris, Rui Dos Santos

Les Aveyronnais Anne-Sophie Geniez et Edouard Danglade sont en tenue d’ambassadeurs au coeur du stand de l'Aveyron, installé dans le hall 1, porte de Versailles jusqu'au 3 mars.

Le Salon international de l’agriculture a ouvert ses portes, ou plutôt frappé les trois coups (!), samedi matin, porte de Versailles, à Paris, et les organisateurs attendent plus de 600 000 visiteurs dans les allées des sept pavillons (dont deux sur un double étage), au total des neuf jours. Pour cette 60e édition de "la plus grande ferme de l’Hexagone", l’Aveyron joue la carte de la complémentarité avec un stand qui ressemble à un îlot géant au cœur du hall 1.

"L'agriculture de qualité est là"

Au sein de cette coloc, il y a l’Upra aubrac, il y a l’Upra lacaune (avec quelques brebis qui se font beeelles et posent volontiers pour les selfies !) et puis il y a la chambre d’agriculture, à laquelle le conseil départemental a confié les clés du camion de sa promotion. Pour identifier le tout, courroie de distribution de cette cohabitation harmonieuse, un slogan, écrit en lettres majuscules au-dessus des têtes, en bonne position : "L’agriculture de qualité est là". Pour le marteler, la chambre consulaire présidée par Jacques Molières a composé un binôme, qui respecte également le leitmotiv de la complémentarité.

En charge, le reste de l’année, des produits fermiers et des marchés de producteurs, passée, dans une autre vie, par l’Interprofession régionale du veau d’Aveyron et du Ségala (Irva), Anne-Sophie Geniez souffle les bougies de sa dixième participation au Salon de l’agriculture. L’autre membre de la doublette fête, lui, son baptême. Arrivé cet été à la communication de la chambre d’agriculture, le Bordelais de 27 ans Edouard Danglade a œuvré auparavant à Toulouse dans la communication publique politique. Avec, en poche, un master de communication et de démocratie participative, il reconnait volontiers qu’il cherchait à "entrer dans l’agriculture". Il avait déjà goûté à l’événement de la porte de Versailles à Paris, mais "dans le sillage de divers élus". "Je suis passé de l’autre côté du comptoir !", s’amuse-t-il.

"Les visiteurs doivent se sentir comme à la maison"

L’expérience de l’une et le regard neuf de l’autre font la paire. Alors que Anne-Sophie Geniez brille dans l’animation, Edouard Danglade met ses compétences au service de l’organisation et de la logistique. Il est déjà au point : "Ces 36 m² nous permettent une mise en lumière des différentes filières du département, avec un mot d’ordre, la qualité. L’idée force est de privilégier… tout le monde !". Il poursuit : "Notre rôle est de centraliser sur cet espace les acteurs qui font la notoriété aveyronnaise, tant au niveau des fromages que de la viande. Seuls les vins ne figurent pas sur le stand car les organisateurs les ont interdits". Comme ils n’ont pas souhaité que le mot Aveyron soit écrit trop gros, pour respecter le cahier des charges.

Roquefort, pérail, bleu des causses, viande aubrac…, dégustations et explications sont au menu tous les jours. Et c’est donc Anne-Sophie Geniez qui s’y colle. "Je commence à avoir un peu de bouteille et mon plaisir est de donner à ce lieu un parfum de cocon, se réjouit-elle. Les visiteurs doivent se sentir comme à la maison et c’est dans cette bulle que se créent les meilleurs échanges". Elle est intarissable sur le sujet : "Je baigne dans le milieu de l’agriculture au quotidien et j’ai toujours privilégié un discours vrai. Ma porte d’entrée est de demander “D’où venez-vous ?” et il y a ensuite beaucoup de moyens pour rebondir. Il faut savoir jongler en fonction du profil des interlocuteurs".

"Touchée" par le soutien du public au monde agricole, Anne-Sophie Geniez est "hallucinée" par certaines questions, posées très sérieusement : "Rares sont ceux à savoir, même parmi les anciens que le roquefort est fait avec du lait de brebis !". Elle se pince.

"Un format qui fonctionne très bien"

Et botte en touche, se tournant vers son collègue quand il s’agit de répondre à l’interrogation de la présence véritable, physique, du conseil départemental, qui a pourtant annoncé son retour pour cette cuvée, après une année blanche. Edouard Danglade prend le taureau par les cornes : "C’est un format particulier, mais c’est un format qui fonctionne très bien. La chambre de l’agriculture et le Département ont fait le choix de travailler conjointement. Il y aura d’ailleurs mercredi la traditionnelle journée de l’Aveyron avec plusieurs temps forts et, en point d’orgue, la conférence sur la transmission".

Il conclut sur la question : "On parle inévitablement de tourisme et on possède de la documentation variée à distribuer. On a la chance d’avoir un stand mobile et non figé, qui prend la couleur de chaque animation". Les nombreux visiteurs ne semblent pas déboussolés…

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