Accident mortel sur le chantier du métro à Toulouse : saut de dix mètres, témoins, enquête, ce que l'on sait ce mardi matin

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Un drame a frappé le chantier de la future ligne C du métro toulousain, en fin de journée, lundi 4 mars 2024. Ce que l'on sait, ce mardi matin.

Un terrible accident a frappé l'un des chantiers majeurs de Toulouse, à savoir la construction de la future ligne de métro, lundi 4 mars. Un pont sur lequel se trouvaient quatre ouvriers s'est effondré. L'un d'entre eux est malheureusement décédé. Ce que l'on sait, ce mardi. 

Saut de dix mètres

Dans un communiqué, le procureur de la République de Toulouse Samuel Vuelta-Simon, cité par nos confrères de La Dépêche, racontait déjà que "lorsque cette partie aérienne a cédé, quatre ouvriers étaient sur ce pont". Ces derniers ont "sauté d'une hauteur estimée à 10 mètres. L'un de ces hommes est décédé, deux d'entre eux ont été blessés et hospitalisés en urgence absolue", a détaillé le magistrat. "Le quatrième a aussi été blessé et conduit en clinique."

Des témoins de la scène

Comme le soulignent également nos confrères, ce drame s'est produit sous les yeux de deux jeunes gendarmes. Ils patrouillaient sur un parking situé juste en face du chantier lorsqu'ils ont vu le pont s'effondrer, avant de prodiguer les premiers secours aux victimes. "On a entendu un gros boum avant de voir une épaisse fumée", a, pour sa part, déclaré un étudiant présent à proximité. 

"On est tous choqués"

Joint par nos confrères d'Actu Toulouse, Jean-Michel Lattes, le président de Tisséo, l'a assuré : "On est tous choqués par cet événement" à la "dimension humaine dramatique". Jean-Luc Moudenc, l'édile de la quatrième ville de France avait réagi sur X (anciennement Twitter), adressant ses "plus chaleureuses pensées de soutien", destinées aux "victimes, à leurs proches ainsi qu'à leurs collègues", et exigeant que "toute la lumière soit faite sur les causes et les circonstances exactes de ce drame".

Un tragique accident s'est produit sur le chantier du métro de la ligne C, au niveau de Labège.

Mes plus chaleureuses pensées de soutien vont aux victimes, à leurs proches ainsi qu'à leurs collègues.

Toute la lumière doit être faite sur les causes et les circonstances exactes…

— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) March 4, 2024

Enquête, cellule psychologique...

Alors que le procureur déclarait dans son communiqué que, "a priori, ce serait lié à une rupture d'un vérin entre deux piles du chantier", les gendarmes de la brigade de recherches de Villefranche-de-Lauragais ont effectué les premières constatations. Une source proche du dossier a affirmé à La Dépêche que "ces investigations risquent d'être très longues", alors que les militaires de la Cellule de lutte contre le travail illégal ont aussi été sollicités.

 Actu Toulouse fait savoir, de son côté, qu'une cellule de crise a été ouverte par Tisséo Ingéniérie, ainsi qu'une cellule de soutien psychologique, suite à ce terrible accident.

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