Benjamin Bony, originaire de Montbazens : "Tu as beau partir loin, tu trouves toujours des Aveyronnais"

Abonnés
  • De Decazeville à Grenoble  en passant par Tarbes  et Saint-Etienne, Benjamin Bony a toujours joué  au rugby.	Reproduction L’Aveyronnais
    De Decazeville à Grenoble en passant par Tarbes et Saint-Etienne, Benjamin Bony a toujours joué au rugby. Reproduction L’Aveyronnais
Publié le
Emmanuel Pons

Basé à Grenoble où il achève ses études d’ingénieur, le jeune Montbazinois emmène toujours avec lui son ballon de rugby et… son accent du sud. Des racines qu’il revendique.

Avec son bac mention bien – "J’ai raté la mention très bien à cause de la philo" – Benjamin Bony aurait pu entrer dans une grande école. "Mes profs voulaient m’envoyer en prépa, se souvient-il. Mais j’ai préféré poursuivre à l’IUT de Tarbes, en génie mécanique et productique. Ça correspondait plus à mon esprit concret." Un choix qu’il ne regrette pas puisqu’il a finalement intégré l’école des Mines de Saint-Etienne. Actuellement basé à Grenoble, il effectue son alternance d’ingénieur en génie industriel. Une dernière année avant d’être diplômé, au terme d’un parcours qui a débuté en Aveyron, à Montbazens, précisément, où le jeune Benjamin, né à Rodez en 2001, grandit. Il étudie au collège Georges-Rouquier de Rignac où il est déjà un élève brillant – il obtient son brevet avec la mention très bien – avant de rejoindre le lycée La Découverte où il décroche son bac S, spécialisation science de l’ingénieur, déjà.

"D’excellents souvenirs du SCD"

Decazeville où il joue au rugby, avec le SCD. "On est plutôt une famille de footeux mais je préférais la mentalité du rugby. Et mon gabarit convenait mieux", sourit-il. Le Sporting club decazevillois dont il garde d’excellents souvenirs. "Il y avait un bel esprit de groupe, avec un bon encadrement et de nombreux bénévoles."

Le rugby qu’il pratique aussi à Tarbes, alors qu’il est inscrit en DUT. "J’ai joué deux saisons à l’Esca [Entente Sportive des Coteaux de l’Arret], club basé à Luc, à une vingtaine de kilomètres de Tarbes. Une grande famille !"

Benjamin Bony joue au rugby depuis tout jeune. Et a trouvé un club dans chaque ville où il s'est installé.
Benjamin Bony joue au rugby depuis tout jeune. Et a trouvé un club dans chaque ville où il s'est installé. Reproduction L’Aveyronnais

Et c’est aussi un peu pour cela, qu’il a choisi d’intégrer l’IUT de la préfecture des Hautes-Pyrénées. "J’avais découvert l’établissement lors de portes ouvertes. C’était une petite promo, on était une centaine", explique Benjamin Bony qui a retrouvé, à Tarbes, une ville à taille humaine. Lui qui, en bon Aveyronnais, se dit "attaché aux villages et aux petites villes".

Au terme de ces trois années d’IUT, en alternance, durant lesquelles le Montbazinois passe par la société Safran Helicopter Engines, à Bordes, près de Pau dans le département voisin des Pyrénées-Atlantiques, il rejoint donc les Mines, à Saint-Etienne. "Au début, je voulais rester à Tarbes, avoue-t-il. Mais des proches m’ont parlé de cette école, se souvient-il. Une école assez prestigieuse."

Parti pour la Loire, le jeune homme emporte dans ses bagages son ballon ovale. "Sur place, j’ai galéré à trouver un club, avoue-t-il. Le premier jour, je croise un gars habillé avec un survêt du SCD ! Il était originaire de Bouillac. Tu as beau aller loin, tu trouves toujours des Aveyronnais…"

"Fier de mon accent, de mes racines"

Et à Grenoble où il est dorénavant installé, c’est un Tarnais ou encore un Gersois qu’il rencontre. "On est fichés à cause de notre accent, constate-t-il. Moi, j’en suis très fier. Je n’oublie pas mes racines !"

Grenoble, ville de rugby s’il en est où Benjamin Bony joue en Régionale 1. Et où il a trouvé Sarah, sa compagne, qui évolue dans le même club que lui. "On s’est rencontrés sur le bord d’un terrain. Elle étudie pour être prof de sport." Elle devrait même très prochainement présenter la première partie de son concours, avant la seconde, en juin. Et si elle réussit ses épreuves, il y a de fortes chances pour qu’elle soit affectée, comme beaucoup de jeunes profs, en région parisienne, où Benjamin Bony pourrait la suivre.

"Il y a de belles opportunités pour les ingénieurs, à Paris", souligne le Montbazinois qui reconnaît que c’est plus difficile de trouver un bon poste en Aveyron.

"Son pays" auquel il reste très attaché. "Je suis très fier de l’avoir fait découvrir à ma copine !" Lui qui fait encore partie du comité des fêtes de Valzergues et qui participe activement à la fête annuelle qui se déroule, traditionnellement, le troisième week-end d’août.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Decazeville

127000 €

2 Km Centre-ville, Maison T6 avec garage, terrasse, cave et terrain clos de[...]

Toutes les annonces immobilières de Decazeville
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?