Football : après la sanction, Saint-Affrique face au casse-tête du stade

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  • Des incidents avaient eu lieu après la fin du match Saint-Affrique – Balaruc, il y a un mois.
    Des incidents avaient eu lieu après la fin du match Saint-Affrique – Balaruc, il y a un mois. ML
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Guillaume Verdu

Les Saint-Affricains ont vu leur terrain habituel suspendu pendant deux rencontres par la Ligue d'Occitanie. Leur délocalisation à Sébazac pour le match de samedi 16 mars n’a été officialisée que quatre jours plus tôt, signe de la difficulté à trouver un lieu de repli.

La délocalisation a été longue à se dessiner. Contraint de changer de terrain après une sanction prononcée par la commission de discipline de la Ligue d’Occitanie, le Stade Saint-Affricain a eu des difficultés à trouver un terrain de repli pour la réception de Pérols, samedi 16 mars, en Régional 3. Ce n’est d’ailleurs que mardi 12 mars en fin d’après-midi que la confirmation du lieu est intervenue.

Si la question du déménagement s’est posée, c’est parce que le club du Sud Aveyron a vu son enceinte habituelle Edmond-Devillers suspendue pour deux rencontres (plus deux autres avec sursis) en raison des incidents qui sont intervenus en fin de rencontre face à Balaruc (2-2), le 3 février. En cause, " une embrouille après la fin du match à l’extérieur du terrain mêlant des joueurs et des supporters des deux équipes ", avait rapporté Carole Cros, la présidente du SSA, à nos confrères de Midi Libre.

Selon la sanction prononcée par la commission de discipline de la Ligue d’Occitanie, le club de Saint-Affrique doit donc délocaliser ses deux prochaines rencontres à domicile "à 25 kilomètres minimum des installations sportives" suspendues. Il doit aussi trouver un terrain qui respecte la norme T5, le niveau requis dans leur championnat de Régional 3. Ce qui a mis les dirigeants face à des difficultés logistiques.

Difficile de trouver un stade libre et aux normes

Les stades situés juste au-delà de la limite géographique "ne sont pas aux normes quant à l’éclairage ou la qualité du terrain", précise Carole Cros. "Il faut trouver un stade équipé, demander l’accord de la mairie et du club que nous allons affronter", poursuit la dirigeante.

Loin d’être une tâche aisée, puisque les équipements aux normes ne sont pas légion en zone rurale et ont généralement un club résident. Ce qui rend donc la sanction prononcée par la Ligue encore plus pénalisante. "Elle est très lourde pour nous. Depuis trois semaines, on ne fait que ça, chercher un stade", regrette la dirigeante.

La situation est d’autant plus délicate que les Sud-Aveyronnais enfreignent un autre point réglementaire : en cas de changement d’horaire ou de lieu d’une rencontre, un club est tenu d’aviser l’instance régionale au minimum dix jours avant la rencontre. Un délai dépassé concernant le match contre Pérols. "On verra ce que dira la Ligue, ajoute-t-elle. Mais quand on ne peut pas faire autrement…"

Un handicap dans la course au maintien

Autre conséquence, ce déménagement risque d’affaiblir Saint-Affrique sur le plan sportif, au moment d’aborder des rencontres capitales dans la course au maintien. Les Stadistes, classés 10es de leur poule, sont en effet confrontés samedi 16 mars à un concurrent direct, qui compte autant de points qu’eux.

L’autre match frappé par la sanction est programmé le 6 avril, face à Sud Hérault, à seulement six journées de la fin du championnat. Le terrain pour cette rencontre n’a pas encore été trouvé, signe que les tracasseries administratives des dirigeants saint-affricains ne sont pas terminées.

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