Après n'avoir été qu'un décor pour Netflix et France Télévisions, Villefranche-de-Rouergue décroche le premier rôle

Abonnés
  • Dix mois après le tournage de Julie Gayet (photo), ce sont les étudiants de Toulouse qui vont mettre en lumière Villefranche-de-Rouergue.
    Dix mois après le tournage de Julie Gayet (photo), ce sont les étudiants de Toulouse qui vont mettre en lumière Villefranche-de-Rouergue.
Publié le
Benoît Donnadieu

A partir de ce lundi 25 mars, ce sont les étudiants en BTS métiers de l’audiovisuel de Toulouse qui viennent réaliser le tournage d’un film visant à mettre en valeur le patrimoine de la bastide aveyronnaise.

Les tournages de cinéma ne s’arrêtent plus à Villefranche. Après la série Netflix "All the light we cannot see" et le téléfilm "Olympe, une femme dans la Révolution" de Julie Gayet, les caméras sont de retour en bastide dès ce lundi 25 mars. Cette fois-ci, Villefranche ne sert pas seulement de décor mais est le sujet.

Toute la semaine prochaine, les étudiants en BTS métiers de l’audiovisuel du lycée des Arènes, à Toulouse, vont filmer les différents lieux de la bastide. Une production certes moins imposante que les deux mastodontes Netflix et France Télévisions, mais le projet ne manque pas d’ambitions. Ce film d’une vingtaine de minutes, "La nuit du printemps", est l’épreuve finale des étudiants pour valider leur diplôme.

Un plateau cinéma dans des conditions réelles

Sur place, plusieurs élèves techniciens au son et à l’image vont tourner tous les jours. Une semaine intense coordonnée par une étudiante chargée de production. Ils seront plongés dans des conditions réelles d’un plateau de cinéma. Les rushes réalisés quotidiennement seront envoyés au fil de la semaine aux étudiants monteurs du lycée des Arènes. À la fin de la semaine, tout doit être dans la boîte.

Un film d’une vingtaine de minutes sur le patrimoine de la bastide qui va aussi profiter à Villefranche. "Toutes les planètes ont été alignées pour ce tournage ", se réjouit Gilles Bernard, Villefranchois et instigateur du projet, avec l’appui de la mairie et de Philippe Teissier, professeur au lycée des Arènes.

Des scènes dans les lieux emblématiques de la bastide

Des scènes seront tournées à la chapelle des Pénitents noirs, à la Manufacture, au village des Aveyronnais, dans l’église Saint-Joseph et d’autres lieux emblématiques de Villefranche-de-Rouergue. "Il y a un potentiel incroyable dans la bastide qu’il faut mettre en lumière", ajoute Gilles Bernard, qui sera aussi l’un des deux acteurs du film, avec une lycéenne villefranchoise. "L’objectif est de faire découvrir le riche patrimoine que l’on a dans nos murs, autour d’une histoire de transmission générationnelle."

Diffusion en juillet

Les étudiants feront ensuite le montage courant avril, avant de présenter leur soutenance fin mai. Leur réalisation sera ensuite présentée aux Villefranchois en juillet, en format cinéma.

Cette production sera un matériel riche qui pourra être réutilisé par l’office de tourisme promouvoir la capitale du Rouergue.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (1)
Anonyme10933 Il y a 1 mois Le 23/03/2024 à 00:46

Ce qui est pratique dans la bastide pour un tournage de film de serie Z.
C'est qu'en plus d'être "sans son jus d'époque délabré" le centre-ville est désert du matin au soir. Pratique pour un tournage!