Plus beau marché de France : "De bons produits et de bons conseils" avec Marie-Sophie Lacarrau

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  • Marie -Sophie Lacarrau partage sa vie entre Paris et l’Occitanie.
    Marie -Sophie Lacarrau partage sa vie entre Paris et l’Occitanie. Rui Dos Santos
  • Plus beau marché de France : "De bons produits et de bons conseils"
    Plus beau marché de France : "De bons produits et de bons conseils"
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Centre Presse

Le concours du plus beau marché de France, lancé par la première chaîne européenne, en partenariat avec la PQR, a battu des records de participation en 2023. La septième édition est lancée. La présentatrice du 13Heures de TF1, Marie-Sophie Lacarrau, évoque, pour Centre Presse, les ressorts de cette compétition atypique.

L’Aveyronnaise Marie-Sophie Lacarrau, qui est aux manettes du13H de TF1, du lundi au vendredi, est née à Villefranche-de-Rouergue. La journaliste installée à Paris garde un profond et sincère attachement à sa région et à l’Aveyron. Un énorme atout pour présenter le journal, considéré comme le proche des terroirs de France.

Vous étiez absente du 13H de TF1 dernièrement. Comment allez-vous ?

Je me suis absentée une semaine ("pour suivre des examens de contrôle", avait précisé dans un communiqué TF1, elle souffre d’une infection rare à l’œil, NDLR), mais j’ai repris lundi 11 mars et franchement tout va bien !

TF1 relance, comme chaque année, le concours du plus beau marché de France. Quelles qualités peuvent faire la différence ?

Pour gagner, il faut cocher plusieurs cases : un décor particulier, une ambiance, avec souvent des personnages hauts en couleur et des produits délicieux, avec parfois celui qu’on trouve ici et nulle part ailleurs. Il faut aussi beaucoup de détermination.

On se rend compte d’ailleurs que quand les municipalités s’emparent du concours et mettent le paquet pour inciter à voter, cela fonctionne !

Ce concours connaît un franc succès avec 9 millions et demi de votes l’an dernier, un record. Comment analysez-vous cet engouement ?

Nous sommes très attachés à nos marchés, parce que ce sont aussi des lieux de vie. On y trouve des bons produits et des conseils, on arrive avec une liste de produits à acheter, on repart avec des idées de recettes…

Mais ils jouent aussi un autre rôle essentiel : c’est l’endroit où on se rencontre, on se parle au milieu des étals, on s’intéresse à l’autre, on prend des nouvelles du grand-père, de la voisine et on s’y sent bien. Quand on va faire ses courses en grande surface, pardon, mais en général moins de temps on y passe, mieux on se porte, alors que là, on prend du plaisir à traîner…

Cette France des marchés, c’est aussi un état d’esprit, presque un acte militant au moment où est mise en avant la défense des produits français, sur fond de crise agricole…

Vous avez tout à fait raison. D’ailleurs, nous l’avons constaté après la très forte mobilisation de nos agriculteurs : dans les jours qui ont suivi, on a vu des personnes qui disaient exactement cela sur les marchés.

Il y a eu un regain d’intérêt, afin de défendre nos producteurs qui travaillent dans des conditions difficiles et, trop souvent, ne sont pas assez bien payés pour leur travail. On a un pouvoir, nous, consommateurs, donc aidons-les à notre manière, quand on le peut !

Mobilisons-nous aussi pour le coup de projecteur que le concours apportera aux marchés et au travail de nos agriculteurs, ils en ont bien besoin, peut-être plus encore cette année avec tout ce qui se passe et leur mouvement de colère entamé dans la rue.

Quel a été l’effet pour les marchés qui ont été sacrés ?

Ce concours met beaucoup de bonne humeur dans le journal, mais surtout, ses retombées sont énormes ! Par exemple, à Sanary-sur-Mer (Var), premier gagnant en 2018, ils ont dû ajouter des places de parking et mettre en place une navette gratuite pour faciliter l’accès au marché. Montbrison (Loire) nous a parlé d’une fréquentation en hausse de 30 %. Le marché de Narbonne (Aude) a reçu 600 000 visiteurs dans l’été qui a suivi la victoire, environ deux fois plus qu’un été. C’est considérable. Ils voulaient lancer un marché nocturne depuis des années, leur victoire leur a permis de le faire. Dieppe ressentait encore les effets de la victoire deux ans après, avec des clients arrivant des régions voisines. On voit l’élan que cela peut apporter localement.

Si on vous demande de vous mouiller un peu, quels sont vos marchés coups de cœur ?

(Rires). J’ai adoré venir annoncer la victoire du marché de Narbonne, en 2022, je ne vais pas le cacher. Je connais très bien cette ville, l’ambiance était merveilleuse autour et à l’intérieur des halles. Mais je suis davantage dans le secteur de Toulouse, j’ai donc un faible pour le marché de Revel. Mais ce que j’aime dans tous les marchés du Sud, c’est l’arrivée des fruits d’été, c’est fabuleux, j’adore les brugnons, les abricots, les cerises, les fraises. J’aime aussi les tielles de Sète….

Vous avez d’ailleurs de nombreux liens avec l’Occitanie…

Oui, je suis née dans l’Aveyron, j’ai grandi à Perpignan, j’ai fait mes études à Toulouse où je vivais encore il y a sept, huit ans. J’ai donc un profond attachement pour notre région et les marchés en compétition (ils sont 21 au total en Occitanie) cette année, je vois très bien à quoi ils ressemblent. Je leur souhaite à tous bonne chance !

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