Villefranche-de-Rouergue. Un ciné-débat pour susciter des vocations

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  • Le ciné-débat a réuni une centaine d’élèves et d’étudiants en agriculture.
    Le ciné-débat a réuni une centaine d’élèves et d’étudiants en agriculture. Reproduction
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La Dépêche

Fin mars, trois étudiants de l’Institut François-Marty ont réuni des élèves et des étudiants en agriculture dans le cadre d’un ciné-débat, un peu particulier, au cinéma de Villefranche-de-Rouergue.

Même pas peur !….d’être éleveur." Dans la Perle du Rouergue, ce n’est pas qu’un bravache, c’est également un appel du pied au plus jeunes pour rejoindre un métier exigeant, dur mais généreux.

Jérémy Gensac, Alexis Rouquette et Guillaume Chavatte, tous trois étudiants en BTS ACSE (pour analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole), avaient sûrement cette idée en tête, avant d’offrir un ciné-débat, un peu particulier, sur le documentaire éponyme coproduit par le BTPL (bureau technique de promotion laitière), le CNIEL (centre national interprofessionnel de l’économie laitière) et l’école de Poisy. "Un premier groupe avait proposé un forum autour de l’installation en décembre dernier", ajoute Aurore Guibbert enseignante encadrante du projet. "Celui-ci avait plutôt pour ambition de susciter des vocations dans l’élevage."

Ce sont ainsi une centaine d’élèves et d’étudiants en agriculture de Villefranche-de-Rouergue qui ont pu découvrir cette production, ses paysages splendides et ses témoignages passionnants d’éleveurs laitiers, avant d’avoir le plaisir d’échanger avec plusieurs intervenants de la filière élevage.

Communiquer positivement sur l’élevage

Et l’opération séduction a notamment permis de mettre en lumière l’opportunité du salariat en agriculture. Un statut qui a énormément évolué dans ses missions et son statut. L’occasion aussi pour le président du service de remplacement de l’Aveyron, Jérôme Valière, de présenter toutes les facettes d’un métier qui peut séduire ceux qui n’ont pas forcément envie de s’installer en agriculture à court ou long terme et ceux qui souhaitent découvrir ou conforter leur futur choix de métier. "Un sujet important pour les plus jeunes et qui permet de maintenir les exploitations pérennes", reconnaît Aurore Guibbert, dont le mari est éleveur bio en vaches laitières. "Mais, le premier objectif était surtout de communiquer positivement sur l’élevage qui a souffert d’un fort agribashing."

Un objectif qui passe notamment par des rencontres et des échanges entre les plus jeunes et les acteurs clés de la filière laitière, des acteurs qui les accompagneront peut-être, pour certains, dans leur futur projet d’installation.

En attendant, Aurore Guibbert planche déjà sur les projets de l’année prochaine et le salariat pourrait bien devenir le thème principal d’un futur ciné-débat.

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