La Fnaim en assemblée en présence du président national

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  • Les dirigeants de la Fnaimavec le député Stéphane Mazars pour parler logement.
    Les dirigeants de la Fnaimavec le député Stéphane Mazars pour parler logement.
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Philippe Routhe

Petit évènement à l’antenne aveyronnaise de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) qui, en fin de semaine, a reçu le président national, Loïc Cantin. Une occasion pour les agents immobiliers aveyronnais d’échanger avec lui sur diverses problématiques nationales. Qui plus est dans cette période de turbulence qui, si "elle n’est pas plus forte que 2008", a des répercussions importantes dans le paysage immobilier, "avec plus d’un millier d’agences qui ont fermé depuis le début de cette crise".

Un marché immobilier tendu qui doit conjuguer hausse des taux d’intérêt et baisse du pouvoir d’achat. Ce qui fait dire à Christophe Bages, coprésident départemental de la Fnaim, avec Cindy Mazenc : "On a connu un début de semestre 2024 difficile avec le quadruplement des taux d’intérêt en 2 ans. Cette tendance succède à une année 2023 qui a enregistré un record historique de baisse des ventes d’environ 21 %."

En présence du député Stéphane Mazars, les agents immobiliers (la Fnaim de l’Aveyron regroupe 22 adhérents) ont pu balayer l’actualité du logement sur le territoire, et faire également passer quelques messages.

Tendance du marché, transaction, assouplissement des conditions de crédit, difficulté croissante pour trouver un logement en location, influence de l’étiquette DPE sur les prix de vente et dernière réglementation juridiques sont quelques-uns des sujets qui ont pu être abordés.

Le tout dans un climat un petit peu plus optimiste que ces derniers temps : "Des signes encourageants commencent, à être observés sur les crédits. L’offre des biens disponibles à la vente est en cours de reconstitution. Et, dans ce contexte, les agents immobiliers Fnaim se mobilisent pour garantir à leurs clients le meilleur niveau de conseil dans ce contexte fluctuant et anxiogène que connaît le marché immobilier", commente Christophe Bages.

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