RT 2012 : révolution thermique à tous les étages

  • Depuis le 1er janvier 2013, sur toute nouvelle construction, les exigences du BBC sont reprises et généralisées.
La prochaine réglementation, en 2020, visera la consommation énergétique nulle, voire positive.
    Depuis le 1er janvier 2013, sur toute nouvelle construction, les exigences du BBC sont reprises et généralisées. La prochaine réglementation, en 2020, visera la consommation énergétique nulle, voire positive. José A. Torres/Centre Presse
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Myriam Laffont

La RT 2012 sera incontournable est obligatoire depuis le 1er janvier dans le résidentiel. Cette nouvelle réglementation thermique vise la performance énergétique mais au-delà,  bouleverse les pratiques et gonfle la facture d’entrée. Enquête. LaLa RT 2012 sera incontournable sur le salon de l’habitat, « Votre maison », ce week-end au Monastère. Obligatoire depuis le 1er janvier dans le résidentiel, la nouvelle réglementation thermique vise la performance énergétique, bouleverse les pratiques et gonfle la facture d’entrée.La RT 2012 sera incontournable sur le salon de l’habitat, « Votre maison », ce week-end au Monastère. Obligatoire depuis le 1er janvier dans le résidentiel, la nouvelle réglementation thermique vise la performance énergétique, bouleverse les pratiques et gonfle la facture d’entrée.La RT 2012 sera incontournable sur le salon de l’habitat, « Votre maison », ce week-end au Monastère. 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Appliquée en juillet 2012 sur les bâtiments tertiaires, entrée en vigueur le 1er janvier 2013 pour les constructions neuves, les extensions et les surélévations de bâtiments existants, la RT 2012 affiche l’objectif de parvenir à une consommation inférieure à 50 kWh d’énergie primaire en moyenne par m² et par an, modulable selon les zones géographiques ou la surface habitable. En Aveyron, cet indice s’échelonne de 45 KWhep (Millau) et 50 (Rodez) à 55 (Laguiole). La précédente exigence réglementaire était de 150 KWhep/m2/an. Soit un saut énergétique conséquent assorti d’exigences de résultats et de moyens [GRAS](lire ci-contre)[/GRAS] définies par une étude thermique établie par un professionnel agréé, jointe au permis de construire et dûment attestée à l’achèvement des travaux. Préfigurée par le label BBC (Bâtiment basse consommation) devenu ces dernières années un standart du marché, cette nouvelle réglementation bouleverse autant les pratiques, techniques ou administratives, observées jusque là, que la conception de l’ouvrage, obligatoirement pensé de A à Z. [INT]Des corps de métier poreux dans une maison étanche [/INT]Dès la phase d’avant-projet, le bâti et l’énergie sont intégrés. [CIT]«On ne raisonne plus pareil à l’intérieur d’une enveloppe étanche et bien isolée»[/CIT], confirme un maître d’œuvre. La RT 2012 implique un réel travail d’équipe entre les différents maillons de la chaîne, architectes, thermiciens, artisans. [TXT]Surtout entre les artisans. Nouveauté de cette réglementation, le test de perméabilité à l’air, obligatoire en fin de chantier, préconisé à mi-parcours, sanctionnera les ponts thermiques négligés entre deux corps de métier.[/TXT][CIT] [/CIT][CIT][TXT]Ce glissement de mentalité n’épargne pas l’usager pour qui la ventilation d’une maison étanche relève de l’oxymore.[/TXT] «Dire qu’on fabrique une bouteille thermos est une foutaise»[TXT], fustige un constructeur,[/TXT] «avec une ventilation performante, bien installée et nettoyée chaque année par les occupants, l’air sera renouvelé et ne sera pas pollué». «Avant, la question était: “Comment je chauffe?”. Désormais, la question devra être “Comment j’isole?”»[/CIT], résume David El Yagoubi, conseiller énergie à l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil). Matériaux, équipements, appel à des tiers, la mesure se traduit évidemment par un surcoût, aléatoirement et sans réels marqueurs estimé entre 9 et 20%. [TXT]À titre indicatif, on comptera 1000 pour l’étude thermique et 500 pour le test de perméabilité. Dans un contexte bancaire frileux, la mesure peut décourager les candidats à la propriété. Pour inciter et responsabiliser les occupants, la nouvelle réglementation impose la mise en place de compteurs par poste de consommation. Impliqués, les primo-accédants le seront, et largement en amont: pour répondre aux exigences de la RT 2012 et respecter leur budget, ils devront rogner de quelques m2 la superficie de la maison de leur rêve. [SIG]myriam laffont

Années 70, premier choc pétrolier, le concept de sobriété énergétique émerge et entraîne la première réglementation thermique (RT). Dans la construction, c’est un tournant historique avec l’obligation d’isoler les maisons. L’ambition de la RT 1974 est de réduire de 25 % la consommation énergétique des bâtiments.

Depuis, quatre réglementations successives ont intensifié la chasse aux bâtis énergivores, accompagnées dès 2007 par le Grenelle Environnement. Appliquée en juillet 2012 sur les bâtiments tertiaires, entrée en vigueur le 1er janvier 2013 pour les constructions neuves, les extensions et les surélévations de bâtiments existants, la RT 2012 affiche l’objectif de parvenir à une consommation inférieure à 50 kWh d’énergie primaire en moyenne par m² et par an, modulable selon les zones géographiques ou la surface habitable.

En Aveyron, cet indice s’échelonne de 45 KWhep (Millau) et 50 (Rodez) à 55 (Laguiole). La précédente exigence réglementaire était de 150 KWhep/m2/an. Soit un saut énergétique conséquent assorti d’exigences de résultats et de moyens (lire ci-contre) définies par une étude thermique établie par un professionnel agréé, jointe au permis de construire et dûment attestée à l’achèvement des travaux.

Préfigurée par le label BBC (Bâtiment basse consommation) devenu ces dernières années un standart du marché, cette nouvelle réglementation bouleverse autant les pratiques, techniques ou administratives, observées jusque là, que la conception de l’ouvrage, obligatoirement pensé de A à Z.

Des corps de métier poreux dans une maison étanche

Dès la phase d’avant-projet, le bâti et l’énergie sont intégrés. « On ne raisonne plus pareil à l’intérieur d’une enveloppe étanche et bien isolée », confirme un maître d’œuvre. La RT 2012 implique un réel travail d’équipe entre les différents maillons de la chaîne, architectes, thermiciens, artisans. Surtout entre les artisans. Nouveauté de cette réglementation, le test de perméabilité à l’air, obligatoire en fin de chantier, préconisé à mi-parcours, sanctionnera les ponts thermiques négligés entre deux corps de métier. Ce glissement de mentalité n’épargne pas l’usager pour qui la ventilation d’une maison étanche relève de l’oxymore. « Dire qu’on fabrique une bouteille thermos est une foutaise », fustige un constructeur, « avec une ventilation performante, bien installée et nettoyée chaque année par les occupants, l’air sera renouvelé et ne sera pas pollué ». « Avant, la question était : “Comment je chauffe ?”. Désormais, la question devra être “Comment j’isole ?”», résume David El Yagoubi, conseiller énergie à l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil).

Matériaux, équipements, appel à des tiers, la mesure se traduit évidemment par un surcoût, aléatoirement et sans réels marqueurs estimé entre 9 et 20 %. À titre indicatif, on comptera 1 000 € pour l’étude thermique et 500 € pour le test de perméabilité. Dans un contexte bancaire frileux, la mesure peut décourager les candidats à la propriété. Pour inciter et responsabiliser les occupants, la nouvelle réglementation impose la mise en place de compteurs par poste de consommation. Impliqués, les primo-accédants le seront, et largement en amont : pour répondre aux exigences de la RT 2012 et respecter leur budget, ils devront rogner de quelques m2 la superficie de la maison de leur rêve.

Matériaux, équipements, appel à des tiers, la mesure se traduit évidemment par un surcoût, aléatoirement et sans réels marqueurs estimé entre 9 et 20 %. À titre indicatif, on comptera 1 000 € pour l’étude thermique et 500 € pour le test de perméabilité. Dans un contexte bancaire frileux, la mesure peut décourager les candidats à la propriété. Pour inciter et responsabiliser les occupants, la nouvelle réglementation impose la mise en place de compteurs par poste de consommation. Impliqués, les primo-accédants le seront, et largement en amont : pour répondre aux exigences de la RT 2012 et respecter leur budget, ils devront rogner de quelques m2 la superficie de la maison de leur rêve.Années 70, premier choc pétrolier, le concept de sobriété énergétique émerge et entraîne la première réglementation thermique (RT). Dans la construction, c’est un tournant historique avec l’obligation d’isoler les maisons. L’ambition de la RT 1974 est de réduire de 25 % la consommation énergétique des bâtiments. Depuis, quatre réglementations successives ont intensifié la chasse aux bâtis énergivores, accompagnées dès 2007 par le Grenelle Environnement. Appliquée en juillet 2012 sur les bâtiments tertiaires, entrée en vigueur le 1er janvier 2013 pour les constructions neuves, les extensions et les surélévations de bâtiments existants, la RT 2012 affiche l’objectif de parvenir à une consommation inférieure à 50 kWh d’énergie primaire en moyenne par m² et par an, modulable selon les zones géographiques ou la surface habitable. En Aveyron, cet indice s’échelonne de 45 KWhep (Millau) et 50 (Rodez) à 55 (Laguiole). La précédente exigence réglementaire était de 150 KWhep/m2/an. Soit un saut énergétique conséquent assorti d’exigences de résultats et de moyens (lire ci-contre) définies par une étude thermique établie par un professionnel agréé, jointe au permis de construire et dûment attestée à l’achèvement des travaux.
Préfigurée par le label BBC (Bâtiment basse consommation) devenu ces dernières années un standart du marché, cette nouvelle réglementation bouleverse autant les pratiques, techniques ou administratives, observées jusque là, que la conception de l’ouvrage, obligatoirement pensé de A à Z.
Des corps de métier poreux
dans une maison étanche
Dès la phase d’avant-projet, le bâti et l’énergie sont intégrés. « On ne raisonne plus pareil à l’intérieur d’une enveloppe étanche et bien isolée », confirme un maître d’œuvre. La RT 2012 implique un réel travail d’équipe entre les différents maillons de la chaîne, architectes, thermiciens, artisans. Surtout entre les artisans. Nouveauté de cette réglementation, le test de perméabilité à l’air, obligatoire en fin de chantier, préconisé à mi-parcours, sanctionnera les ponts thermiques négligés entre deux corps de métier. Ce glissement de mentalité n’épargne pas l’usager pour qui la ventilation d’une maison étanche relève de l’oxymore. « Dire qu’on fabrique une bouteille thermos est une foutaise », fustige un constructeur, « avec une ventilation performante, bien installée et nettoyée chaque année par les occupants, l’air sera renouvelé et ne sera pas pollué ». « Avant, la question était : “Comment je chauffe ?”. Désormais, la question devra être “Comment j’isole ?”», résume David El Yagoubi, conseiller énergie à l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil).
Matériaux, équipements, appel à des tiers, la mesure se traduit évidemment par un surcoût, aléatoirement et sans réels marqueurs estimé entre 9 et 20 %. À titre indicatif, on comptera 1 000 € pour l’étude thermique et 500 € pour le test de perméabilité. Dans un contexte bancaire frileux, la mesure peut décourager les candidats à la propriété. Pour inciter et responsabiliser les occupants, la nouvelle réglementation impose la mise en place de compteurs par poste de consommation. Impliqués, les primo-accédants le seront, et largement en amont : pour répondre aux exigences de la RT 2012 et respecter leur budget, ils devront rogner de quelques m2 la superficie de la maison de leur rêve.Années 70, premier choc pétrolier, le concept de sobriété énergétique émerge et entraîne la première réglementation thermique (RT). Dans la construction, c’est un tournant historique avec l’obligation d’isoler les maisons. L’ambition de la RT 1974 est de réduire de 25 % la consommation énergétique des bâtiments. Depuis, quatre réglementations successives ont intensifié la chasse aux bâtis énergivores, accompagnées dès 2007 par le Grenelle Environnement. Appliquée en juillet 2012 sur les bâtiments tertiaires, entrée en vigueur le 1er janvier 2013 pour les constructions neuves, les extensions et les surélévations de bâtiments existants, la RT 2012 affiche l’objectif de parvenir à une consommation inférieure à 50 kWh d’énergie primaire en moyenne par m² et par an, modulable selon les zones géographiques ou la surface habitable. En Aveyron, cet indice s’échelonne de 45 KWhep (Millau) et 50 (Rodez) à 55 (Laguiole). La précédente exigence réglementaire était de 150 KWhep/m2/an. Soit un saut énergétique conséquent assorti d’exigences de résultats et de moyens (lire ci-contre) définies par une étude thermique établie par un professionnel agréé, jointe au permis de construire et dûment attestée à l’achèvement des travaux.
Préfigurée par le label BBC (Bâtiment basse consommation) devenu ces dernières années un standart du marché, cette nouvelle réglementation bouleverse autant les pratiques, techniques ou administratives, observées jusque là, que la conception de l’ouvrage, obligatoirement pensé de A à Z.
Des corps de métier poreux
dans une maison étanche
Dès la phase d’avant-projet, le bâti et l’énergie sont intégrés. « On ne raisonne plus pareil à l’intérieur d’une enveloppe étanche et bien isolée », confirme un maître d’œuvre. La RT 2012 implique un réel travail d’équipe entre les différents maillons de la chaîne, architectes, thermiciens, artisans. Surtout entre les artisans. Nouveauté de cette réglementation, le test de perméabilité à l’air, obligatoire en fin de chantier, préconisé à mi-parcours, sanctionnera les ponts thermiques négligés entre deux corps de métier. Ce glissement de mentalité n’épargne pas l’usager pour qui la ventilation d’une maison étanche relève de l’oxymore. « Dire qu’on fabrique une bouteille thermos est une foutaise », fustige un constructeur, « avec une ventilation performante, bien installée et nettoyée chaque année par les occupants, l’air sera renouvelé et ne sera pas pollué ». « Avant, la question était : “Comment je chauffe ?”. Désormais, la question devra être “Comment j’isole ?”», résume David El Yagoubi, conseiller énergie à l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil).
Matériaux, équipements, appel à des tiers, la mesure se traduit évidemment par un surcoût, aléatoirement et sans réels marqueurs estimé entre 9 et 20 %. À titre indicatif, on comptera 1 000 € pour l’étude thermique et 500 € pour le test de perméabilité. Dans un contexte bancaire frileux, la mesure peut décourager les candidats à la propriété. Pour inciter et responsabiliser les occupants, la nouvelle réglementation impose la mise en place de compteurs par poste de consommation. Impliqués, les primo-accédants le seront, et largement en amont : pour répondre aux exigences de la RT 2012 et respecter leur budget, ils devront rogner de quelques m2 la superficie de la maison de leur rêve.Années 70, premier choc pétrolier, le concept de sobriété énergétique émerge et entraîne la première réglementation thermique (RT). Dans la construction, c’est un tournant historique avec l’obligation d’isoler les maisons. L’ambition de la RT 1974 est de réduire de 25 % la consommation énergétique des bâtiments. Depuis, quatre réglementations successives ont intensifié la chasse aux bâtis énergivores, accompagnées dès 2007 par le Grenelle Environnement. Appliquée en juillet 2012 sur les bâtiments tertiaires, entrée en vigueur le 1er janvier 2013 pour les constructions neuves, les extensions et les surélévations de bâtiments existants, la RT 2012 affiche l’objectif de parvenir à une consommation inférieure à 50 kWh d’énergie primaire en moyenne par m² et par an, modulable selon les zones géographiques ou la surface habitable. En Aveyron, cet indice s’échelonne de 45 KWhep (Millau) et 50 (Rodez) à 55 (Laguiole). La précédente exigence réglementaire était de 150 KWhep/m2/an. Soit un saut énergétique conséquent assorti d’exigences de résultats et de moyens (lire ci-contre) définies par une étude thermique établie par un professionnel agréé, jointe au permis de construire et dûment attestée à l’achèvement des travaux.
Préfigurée par le label BBC (Bâtiment basse consommation) devenu ces dernières années un standart du marché, cette nouvelle réglementation bouleverse autant les pratiques, techniques ou administratives, observées jusque là, que la conception de l’ouvrage, obligatoirement pensé de A à Z.
Des corps de métier poreux
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Dès la phase d’avant-projet, le bâti et l’énergie sont intégrés. « On ne raisonne plus pareil à l’intérieur d’une enveloppe étanche et bien isolée », confirme un maître d’œuvre. La RT 2012 implique un réel travail d’équipe entre les différents maillons de la chaîne, architectes, thermiciens, artisans. Surtout entre les artisans. Nouveauté de cette réglementation, le test de perméabilité à l’air, obligatoire en fin de chantier, préconisé à mi-parcours, sanctionnera les ponts thermiques négligés entre deux corps de métier. Ce glissement de mentalité n’épargne pas l’usager pour qui la ventilation d’une maison étanche relève de l’oxymore. « Dire qu’on fabrique une bouteille thermos est une foutaise », fustige un constructeur, « avec une ventilation performante, bien installée et nettoyée chaque année par les occupants, l’air sera renouvelé et ne sera pas pollué ». « Avant, la question était : “Comment je chauffe ?”. Désormais, la question devra être “Comment j’isole ?”», résume David El Yagoubi, conseiller énergie à l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil).
Matériaux, équipements, appel à des tiers, la mesure se traduit évidemment par un surcoût, aléatoirement et sans réels marqueurs estimé entre 9 et 20 %. À titre indicatif, on comptera 1 000 € pour l’étude thermique et 500 € pour le test de perméabilité. Dans un contexte bancaire frileux, la mesure peut décourager les candidats à la propriété. Pour inciter et responsabiliser les occupants, la nouvelle réglementation impose la mise en place de compteurs par poste de consommation. Impliqués, les primo-accédants le seront, et largement en amont : pour répondre aux exigences de la RT 2012 et respecter leur budget, ils devront rogner de quelques m2 la superficie de la maison de leur rêve.Années 70, premier choc pétrolier, le concept de sobriété énergétique émerge et entraîne la première réglementation thermique (RT). Dans la construction, c’est un tournant historique avec l’obligation d’isoler les maisons. L’ambition de la RT 1974 est de réduire de 25 % la consommation énergétique des bâtiments. Depuis, quatre réglementations successives ont intensifié la chasse aux bâtis énergivores, accompagnées dès 2007 par le Grenelle Environnement. Appliquée en juillet 2012 sur les bâtiments tertiaires, entrée en vigueur le 1er janvier 2013 pour les constructions neuves, les extensions et les surélévations de bâtiments existants, la RT 2012 affiche l’objectif de parvenir à une consommation inférieure à 50 kWh d’énergie primaire en moyenne par m² et par an, modulable selon les zones géographiques ou la surface habitable. En Aveyron, cet indice s’échelonne de 45 KWhep (Millau) et 50 (Rodez) à 55 (Laguiole). La précédente exigence réglementaire était de 150 KWhep/m2/an. Soit un saut énergétique conséquent assorti d’exigences de résultats et de moyens (lire ci-contre) définies par une étude thermique établie par un professionnel agréé, jointe au permis de construire et dûment attestée à l’achèvement des travaux.
Préfigurée par le label BBC (Bâtiment basse consommation) devenu ces dernières années un standart du marché, cette nouvelle réglementation bouleverse autant les pratiques, techniques ou administratives, observées jusque là, que la conception de l’ouvrage, obligatoirement pensé de A à Z.
Des corps de métier poreux
dans une maison étanche
Dès la phase d’avant-projet, le bâti et l’énergie sont intégrés. « On ne raisonne plus pareil à l’intérieur d’une enveloppe étanche et bien isolée », confirme un maître d’œuvre. La RT 2012 implique un réel travail d’équipe entre les différents maillons de la chaîne, architectes, thermiciens, artisans. Surtout entre les artisans. Nouveauté de cette réglementation, le test de perméabilité à l’air, obligatoire en fin de chantier, préconisé à mi-parcours, sanctionnera les ponts thermiques négligés entre deux corps de métier. Ce glissement de mentalité n’épargne pas l’usager pour qui la ventilation d’une maison étanche relève de l’oxymore. « Dire qu’on fabrique une bouteille thermos est une foutaise », fustige un constructeur, « avec une ventilation performante, bien installée et nettoyée chaque année par les occupants, l’air sera renouvelé et ne sera pas pollué ». « Avant, la question était : “Comment je chauffe ?”. Désormais, la question devra être “Comment j’isole ?”», résume David El Yagoubi, conseiller énergie à l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil).
Matériaux, équipements, appel à des tiers, la mesure se traduit évidemment par un surcoût, aléatoirement et sans réels marqueurs estimé entre 9 et 20 %. À titre indicatif, on comptera 1 000 € pour l’étude thermique et 500 € pour le test de perméabilité. Dans un contexte bancaire frileux, la mesure peut décourager les candidats à la propriété. Pour inciter et responsabiliser les occupants, la nouvelle réglementation impose la mise en place de compteurs par poste de consommation. Impliqués, les primo-accédants le seront, et largement en amont : pour répondre aux exigences de la RT 2012 et respecter leur budget, ils devront rogner de quelques m2 la superficie de la maison de leur rêve.
[SIG]myriam laffont[ACC]Années 70[/ACC][TXT], premier choc pétrolier, le concept de sobriété énergétique émerge et entraîne la première réglementation thermique (RT). Dans la construction, c’est un tournant historique avec l’obligation d’isoler les maisons. L’ambition de la RT 1974 est de réduire de 25% la consommation énergétique des bâtiments. Depuis, quatre réglementations successives ont intensifié la chasse aux bâtis énergivores, accompagnées dès 2007 par le Grenelle Environnement. Appliquée en juillet 2012 sur les bâtiments tertiaires, entrée en vigueur le 1er janvier 2013 pour les constructions neuves, les extensions et les surélévations de bâtiments existants, la RT 2012 affiche l’objectif de parvenir à une consommation inférieure à 50 kWh d’énergie primaire en moyenne par m² et par an, modulable selon les zones géographiques ou la surface habitable. En Aveyron, cet indice s’échelonne de 45 KWhep (Millau) et 50 (Rodez) à 55 (Laguiole). La précédente exigence réglementaire était de 150 KWhep/m2/an. Soit un saut énergétique conséquent assorti d’exigences de résultats et de moyens [GRAS](lire ci-contre)[/GRAS] définies par une étude thermique établie par un professionnel agréé, jointe au permis de construire et dûment attestée à l’achèvement des travaux.
Préfigurée par le label BBC (Bâtiment basse consommation) devenu ces dernières années un standart du marché, cette nouvelle réglementation bouleverse autant les pratiques, techniques ou administratives, observées jusque là, que la conception de l’ouvrage, obligatoirement pensé de A à Z.
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[/INT]Dès la phase d’avant-projet, le bâti et l’énergie sont intégrés. [CIT]«On ne raisonne plus pareil à l’intérieur d’une enveloppe étanche et bien isolée»[/CIT], confirme un maître d’œuvre. La RT 2012 implique un réel travail d’équipe entre les différents maillons de la chaîne, architectes, thermiciens, artisans. [TXT]Surtout entre les artisans. Nouveauté de cette réglementation, le test de perméabilité à l’air, obligatoire en fin de chantier, préconisé à mi-parcours, sanctionnera les ponts thermiques négligés entre deux corps de métier.[/TXT][CIT] [/CIT][CIT][TXT]Ce glissement de mentalité n’épargne pas l’usager pour qui la ventilation d’une maison étanche relève de l’oxymore.[/TXT] «Dire qu’on fabrique une bouteille thermos est une foutaise»[TXT], fustige un constructeur,[/TXT] «avec une ventilation performante, bien installée et nettoyée chaque année par les occupants, l’air sera renouvelé et ne sera pas pollué». «Avant, la question était: “Comment je chauffe?”. Désormais, la question devra être “Comment j’isole?”»[/CIT], résume David El Yagoubi, conseiller énergie à l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil).
Matériaux, équipements, appel à des tiers, la mesure se traduit évidemment par un surcoût, aléatoirement et sans réels marqueurs estimé entre 9 et 20%. [TXT]À titre indicatif, on comptera 1000 pour l’étude thermique et 500 pour le test de perméabilité. Dans un contexte bancaire frileux, la mesure peut décourager les candidats à la propriété. Pour inciter et responsabiliser les occupants, la nouvelle réglementation impose la mise en place de compteurs par poste de consommation. Impliqués, les primo-accédants le seront, et largement en amont: pour répondre aux exigences de la RT 2012 et respecter leur budget, ils devront rogner de quelques m2 la superficie de la maison de leur rêve.
[SIG]myriam laffont[ACC]Années 70[/ACC][TXT], premier choc pétrolier, le concept de sobriété énergétique émerge et entraîne la première réglementation thermique (RT). Dans la construction, c’est un tournant historique avec l’obligation d’isoler les maisons. L’ambition de la RT 1974 est de réduire de 25% la consommation énergétique des bâtiments. Depuis, quatre réglementations successives ont intensifié la chasse aux bâtis énergivores, accompagnées dès 2007 par le Grenelle Environnement. Appliquée en juillet 2012 sur les bâtiments tertiaires, entrée en vigueur le 1er janvier 2013 pour les constructions neuves, les extensions et les surélévations de bâtiments existants, la RT 2012 affiche l’objectif de parvenir à une consommation inférieure à 50 kWh d’énergie primaire en moyenne par m² et par an, modulable selon les zones géographiques ou la surface habitable. En Aveyron, cet indice s’échelonne de 45 KWhep (Millau) et 50 (Rodez) à 55 (Laguiole). La précédente exigence réglementaire était de 150 KWhep/m2/an. Soit un saut énergétique conséquent assorti d’exigences de résultats et de moyens [GRAS](lire ci-contre)[/GRAS] définies par une étude thermique établie par un professionnel agréé, jointe au permis de construire et dûment attestée à l’achèvement des travaux.
Préfigurée par le label BBC (Bâtiment basse consommation) devenu ces dernières années un standart du marché, cette nouvelle réglementation bouleverse autant les pratiques, techniques ou administratives, observées jusque là, que la conception de l’ouvrage, obligatoirement pensé de A à Z.
[INT]Des corps de métier poreux
dans une maison étanche
[/INT]Dès la phase d’avant-projet, le bâti et l’énergie sont intégrés. [CIT]«On ne raisonne plus pareil à l’intérieur d’une enveloppe étanche et bien isolée»[/CIT], confirme un maître d’œuvre. La RT 2012 implique un réel travail d’équipe entre les différents maillons de la chaîne, architectes, thermiciens, artisans. [TXT]Surtout entre les artisans. Nouveauté de cette réglementation, le test de perméabilité à l’air, obligatoire en fin de chantier, préconisé à mi-parcours, sanctionnera les ponts thermiques négligés entre deux corps de métier.[/TXT][CIT] [/CIT][CIT][TXT]Ce glissement de mentalité n’épargne pas l’usager pour qui la ventilation d’une maison étanche relève de l’oxymore.[/TXT] «Dire qu’on fabrique une bouteille thermos est une foutaise»[TXT], fustige un constructeur,[/TXT] «avec une ventilation performante, bien installée et nettoyée chaque année par les occupants, l’air sera renouvelé et ne sera pas pollué». «Avant, la question était: “Comment je chauffe?”. Désormais, la question devra être “Comment j’isole?”»[/CIT], résume David El Yagoubi, conseiller énergie à l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil).
Matériaux, équipements, appel à des tiers, la mesure se traduit évidemment par un surcoût, aléatoirement et sans réels marqueurs estimé entre 9 et 20%. [TXT]À titre indicatif, on comptera 1000 pour l’étude thermique et 500 pour le test de perméabilité. Dans un contexte bancaire frileux, la mesure peut décourager les candidats à la propriété. Pour inciter et responsabiliser les occupants, la nouvelle réglementation impose la mise en place de compteurs par poste de consommation. Impliqués, les primo-accédants le seront, et largement en amont: pour répondre aux exigences de la RT 2012 et respecter leur budget, ils devront rogner de quelques m2 la superficie de la maison de leur rêve.
[SIG]myriam laffont[ACC]Années 70[/ACC][TXT], premier choc pétrolier, le concept de sobriété énergétique émerge et entraîne la première réglementation thermique (RT). Dans la construction, c’est un tournant historique avec l’obligation d’isoler les maisons. L’ambition de la RT 1974 est de réduire de 25% la consommation énergétique des bâtiments. Depuis, quatre réglementations successives ont intensifié la chasse aux bâtis énergivores, accompagnées dès 2007 par le Grenelle Environnement. Appliquée en juillet 2012 sur les bâtiments tertiaires, entrée en vigueur le 1er janvier 2013 pour les constructions neuves, les extensions et les surélévations de bâtiments existants, la RT 2012 affiche l’objectif de parvenir à une consommation inférieure à 50 kWh d’énergie primaire en moyenne par m² et par an, modulable selon les zones géographiques ou la surface habitable. En Aveyron, cet indice s’échelonne de 45 KWhep (Millau) et 50 (Rodez) à 55 (Laguiole). La précédente exigence réglementaire était de 150 KWhep/m2/an. Soit un saut énergétique conséquent assorti d’exigences de résultats et de moyens [GRAS](lire ci-contre)[/GRAS] définies par une étude thermique établie par un professionnel agréé, jointe au permis de construire et dûment attestée à l’achèvement des travaux.
Préfigurée par le label BBC (Bâtiment basse consommation) devenu ces dernières années un standart du marché, cette nouvelle réglementation bouleverse autant les pratiques, techniques ou administratives, observées jusque là, que la conception de l’ouvrage, obligatoirement pensé de A à Z.
[INT]Des corps de métier poreux
dans une maison étanche
[/INT]Dès la phase d’avant-projet, le bâti et l’énergie sont intégrés. [CIT]«On ne raisonne plus pareil à l’intérieur d’une enveloppe étanche et bien isolée»[/CIT], confirme un maître d’œuvre. La RT 2012 implique un réel travail d’équipe entre les différents maillons de la chaîne, architectes, thermiciens, artisans. [TXT]Surtout entre les artisans. Nouveauté de cette réglementation, le test de perméabilité à l’air, obligatoire en fin de chantier, préconisé à mi-parcours, sanctionnera les ponts thermiques négligés entre deux corps de métier.[/TXT][CIT] [/CIT][CIT][TXT]Ce glissement de mentalité n’épargne pas l’usager pour qui la ventilation d’une maison étanche relève de l’oxymore.[/TXT] «Dire qu’on fabrique une bouteille thermos est une foutaise»[TXT], fustige un constructeur,[/TXT] «avec une ventilation performante, bien installée et nettoyée chaque année par les occupants, l’air sera renouvelé et ne sera pas pollué». «Avant, la question était: “Comment je chauffe?”. Désormais, la question devra être “Comment j’isole?”»[/CIT], résume David El Yagoubi, conseiller énergie à l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil).
Matériaux, équipements, appel à des tiers, la mesure se traduit évidemment par un surcoût, aléatoirement et sans réels marqueurs estimé entre 9 et 20%. [TXT]À titre indicatif, on comptera 1000 pour l’étude thermique et 500 pour le test de perméabilité. Dans un contexte bancaire frileux, la mesure peut décourager les candidats à la propriété. Pour inciter et responsabiliser les occupants, la nouvelle réglementation impose la mise en place de compteurs par poste de consommation. Impliqués, les primo-accédants le seront, et largement en amont: pour répondre aux exigences de la RT 2012 et respecter leur budget, ils devront rogner de quelques m2 la superficie de la maison de leur rêve.
[SIG]myriam laffont[ACC]Années 70[/ACC][TXT], premier choc pétrolier, le concept de sobriété énergétique émerge et entraîne la première réglementation thermique (RT). Dans la construction, c’est un tournant historique avec l’obligation d’isoler les maisons. L’ambition de la RT 1974 est de réduire de 25% la consommation énergétique des bâtiments. Depuis, quatre réglementations successives ont intensifié la chasse aux bâtis énergivores, accompagnées dès 2007 par le Grenelle Environnement. Appliquée en juillet 2012 sur les bâtiments tertiaires, entrée en vigueur le 1er janvier 2013 pour les constructions neuves, les extensions et les surélévations de bâtiments existants, la RT 2012 affiche l’objectif de parvenir à une consommation inférieure à 50 kWh d’énergie primaire en moyenne par m² et par an, modulable selon les zones géographiques ou la surface habitable. En Aveyron, cet indice s’échelonne de 45 KWhep (Millau) et 50 (Rodez) à 55 (Laguiole). La précédente exigence réglementaire était de 150 KWhep/m2/an. Soit un saut énergétique conséquent assorti d’exigences de résultats et de moyens [GRAS](lire ci-contre)[/GRAS] définies par une étude thermique établie par un professionnel agréé, jointe au permis de construire et dûment attestée à l’achèvement des travaux.
Préfigurée par le label BBC (Bâtiment basse consommation) devenu ces dernières années un standart du marché, cette nouvelle réglementation bouleverse autant les pratiques, techniques ou administratives, observées jusque là, que la conception de l’ouvrage, obligatoirement pensé de A à Z.
[INT]Des corps de métier poreux
dans une maison étanche
[/INT]Dès la phase d’avant-projet, le bâti et l’énergie sont intégrés. [CIT]«On ne raisonne plus pareil à l’intérieur d’une enveloppe étanche et bien isolée»[/CIT], confirme un maître d’œuvre. La RT 2012 implique un réel travail d’équipe entre les différents maillons de la chaîne, architectes, thermiciens, artisans. [TXT]Surtout entre les artisans. Nouveauté de cette réglementation, le test de perméabilité à l’air, obligatoire en fin de chantier, préconisé à mi-parcours, sanctionnera les ponts thermiques négligés entre deux corps de métier.[/TXT][CIT] [/CIT][CIT][TXT]Ce glissement de mentalité n’épargne pas l’usager pour qui la ventilation d’une maison étanche relève de l’oxymore.[/TXT] «Dire qu’on fabrique une bouteille thermos est une foutaise»[TXT], fustige un constructeur,[/TXT] «avec une ventilation performante, bien installée et nettoyée chaque année par les occupants, l’air sera renouvelé et ne sera pas pollué». «Avant, la question était: “Comment je chauffe?”. Désormais, la question devra être “Comment j’isole?”»[/CIT], résume David El Yagoubi, conseiller énergie à l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil).
Matériaux, équipements, appel à des tiers, la mesure se traduit évidemment par un surcoût, aléatoirement et sans réels marqueurs estimé entre 9 et 20%. [TXT]À titre indicatif, on comptera 1000 pour l’étude thermique et 500 pour le test de perméabilité. Dans un contexte bancaire frileux, la mesure peut décourager les candidats à la propriété. Pour inciter et responsabiliser les occupants, la nouvelle réglementation impose la mise en place de compteurs par poste de consommation. Impliqués, les primo-accédants le seront, et largement en amont: pour répondre aux exigences de la RT 2012 et respecter leur budget, ils devront rogner de quelques m2 la superficie de la maison de leur rêve.
[SIG]myriam laffont
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