Football, CFA. Sale soirée pour Rodez qui subit la loi des Palois

  • 74e minute, samedi soir : Alsény Camara est à terre. Il sera ensuite pris en charge par les pompiers. Le Raf, lui, ne reviendra pas au score.
    74e minute, samedi soir : Alsény Camara est à terre. Il sera ensuite pris en charge par les pompiers. Le Raf, lui, ne reviendra pas au score. Jean-Louis Bories
Publié le
Aurélien Parayre

13e journée. Premier revers de la saison à Paul-Lignon samedi soir face à Pau pour des Ruthénois qui glissent du coup de la 4e à la 6e place. Blessé, Alsény Camara a, lui, été transporté à l’hôpital.

Fin de série pour le Raf. Invaincus à domicile depuis le début de saison, les Ruthénois ont subi la loi des Palois, samedi soir sur leur pelouse de Paul-Lignon (2-1). Pire, alors que les coleaders monégasques et martégaux se sont tous les deux imposés dans leurs rencontres respectives, le club du piton décroche du coup du podium et glisse à la 6e. Et pour rajouter une couche supplémentaire à cette soirée décidément bien triste, Alsény Camara s’est très sérieusement blessé au bras et a dû être évacué par les pompiers vers l’hôpital de Rodez. Il devrait être longuement indisponible. Ce sont pourtant les Ruthénois qui ont réchauffé les premiers un stade congelé. Par le pied gauche, et une frappe transformée en but, d’un Julien Lorthioir replacé à droite du milieu «sang et or». On jouait alors la 15e minute. Et Pau était bien mieux rentré dans la partie que les hommes de Franck Plenecassagne. D’ailleurs Grégory Covin, l’ancien Ruthénois et désormais maître à jouer palois, donnait les premières sueurs chaudes aux quelque 900 supporteurs. De son pied toujours précis, il envoyait une frappe au ras du poteau droit de Rascle. Une alerte sans conséquence. Enfin si. Mais dans le bon sens du terme. Pour les Aveyronnais en tout cas. Puisque petit à petit la machine à produire du jeu si chère au coach ruthénois s’est mise en route. Mais ni Boutabout (43e), pourtant à bout portant, ni Coupin (45e), butant lui aussi sur Petit, n’ont su en profiter. Deux ratés que les Aveyronnais peuvent amèrement regretter. Car le retour des vestiaires a sonné le glas de leurs ambitions.

Deux buts en l'espace d'un quart d'heure

En un quart d'heure, le Raf a ainsi encaissé deux buts (50e et 64e) et perdu son défenseur Alsény Camara (74e), touché au bras (fracture?) sur un contact au sol, sorti sur civière puis pris en charge par les pompiers et évacué vers l’hôpital de Rodez. Reboosté par l’entrée en jeu précoce au milieu de terrain du poison Taibi, Pau a donc inversé la tendance en un quart d’heure. Cami a d’abord mis le cuir hors de portée de Rascle via une frappe sèche de 20 mètres plein axe. Puis c’est Covin, intenable dans l’entre-jeu pour son retour à Paul-Lignon, qui a admirablement servi Laplace du rond central vers l’entrée de la surface, toujours plein axe. L’ailier palois n’ayant eu plus qu’à crocheter aisément Rascle pour marquer. Coup de tonnerre pour des locaux dans le brouillard, au propre comme au figuré. Mais Castanier et les siens ont fait preuve d’orgueil, auteurs d’un dernier quart d’heure de folie. En effet, si Rascle a évité la déroute sur un face à face avec Miranda (83e), Carmo (86e), Boutabout (87e) et Dieye (88e) ont bien cru adoucir un peu cette sale soirée. En vain. Alors que se profilent la venue de Nice II samedi puis celle de Montpellier (L1) en Coupe de France le 5 janvier.

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