Sanctions. Retrait de deux points, encadrement de la masse salariale et interdiction de recruter. Le gendarme financier du football français a sanctionné le club ruthénois qui compte faire appel de la décision.
Et vlan ! "Ça s’est bien passé, que ce soit pour les comptes de la saison 2012-2013 clos au 30 juin ou pour le prévisionnel de la saison en cours" . Le directeur sportif du Raf Gregory Ursule était ressorti plutôt serein de la traditionnelle audition des comptes du club (association et SASP) devant la DNCG, mardi à Paris.
De quoi être quelque peu étonné le lendemain du procès-verbal publié par la FFF et de sa décision : "Retrait de deux points + encadrement de la masse salariale + interdiction de recrutement."
Baisse de la masse salariale de 30%
Si l’encadrement de la masse salariale est une pratique courante pour beaucoup de clubs - les Ruthénois y sont abonnés depuis déjà de nombreuses saisons- et alors que le Raf avait déjà été interdit de recruter pour une durée de six mois à compter du mois de janvier 2013, c’est la sanction sportive qui apparaît la plus pénalisante.
Chute au classement général
Actuellement, la bande à Hugo Bobek pointe à la 7e place du championnat de CFA (4e division française) à 5 points du leader. Ce retrait la ferait chuter à la 10e place, à trois points du premier relégable.
"Un peu étonné, le président Pierre-Olivier Murat confirme. Ce sont essentiellement les comptes de l’an dernier qui font apparaître des pertes cumulées à hauteur de 12 000€ qui posent problèmes et pas la situation à date". Quand on sait que les pertes du club dépassaient les 100 000€ en 2012, poursuit le président, la décision de la DNCG -qui se refuse à tout commentaire- interroge.
Le club va faire appel
"Nous ferons appel quand nous aurons reçu la notification. Nous allons produire un arrêté comptable à date (au 15 janvier 2014) qui prouvera tous les efforts que nous avons effectués depuis le 30 juin au sein de l’ensemble de la structure avec notamment une baisse de 30% de la masse salariale. L’important c’est que ces efforts nous permettent d’être à l’équilibre au 30 juin 2014."
"Pas de quoi en faire tout un pataquès"
"La situation n’est pas catastrophique, il n’y a pas de quoi en faire tout un pataquès. Je vous rassure, on ne va pas déposer le bilan. Je suis serein; beaucoup plus qu’il y a un an à la même date."
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?