La grande banlieue de Toulouse est la plus attractive de France

  • Le Grand-Toulouse, une aire urbaine d’environ un million et demi d’habitants.
    Le Grand-Toulouse, une aire urbaine d’environ un million et demi d’habitants. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Économie. La grande banlieue de Toulouse est la couronne périurbaine de France métropolitaine à la croissance démographique la plus rapide. 

Confirmant son attractivité, la région est la troisième de France métropolitaine, derrière la Corse (première) et le Languedoc-Roussillon, en termes de croissance démographique, a précisé l’Insee lors d’une conférence de presse à Toulouse. La population de Midi-Pyrénées a ainsi progressé de 0,9% de 2006 à 2011, contre 0,5% pour la moyenne de la France métropolitaine. Midi-Pyrénées abritait au 1er janvier 2011 2,9 millions d’habitants, soit 126 600 de plus qu’en 2006, a ajouté l’institut. Ce boom démographique, dû aux trois quarts à un afflux migratoire, est particulièrement remarquable dans le Grand-Toulouse, une aire urbaine d’environ un million et demi d’habitants.

Quatrième ville de France

Avec une croissance démographique de 2,4% en moyenne annuelle, la grande banlieue de la Ville rose est ainsi la couronne périurbaine la plus dynamique de France métropolitaine, devant Bordeaux et Nantes, avec un solde positif moyen de 8 000 personnes environ par an de 2006 à 2011, a expliqué Christian Bourniquel, auteur de l’étude. En revanche, le centre de Toulouse, quatrième ville de France avec 447 000 habitants, ne croît que de 0,4% en moyenne annuelle, confirmant la préférence des nouveaux venus pour le petit pavillon de leur rêve, dans la campagne proche de Toulouse, plutôt que pour un appartement souvent très onéreux au cœur de la Ville rose.

Poussée du nombre de «rurbains»

La poussée du nombre de «rurbains» (habitants de zones rurales travaillant en ville) représente un défi pour les villages, pressés d’offrir des services auxquels sont habitués les citadins, comme les transports en commun et les activités sportives et culturelles, a souligné le directeur régional de l’Insee, Jean-Philippe Grouthier. Les nouveaux arrivants en Midi-Pyrénées sont "avant tout des actifs et non pas des retraités ou des étudiants" et à 41% des cadres et des professions intérimaires (contre 37% pour la moyenne nationale), a-t-il précisé. La raison en est simple: Midi-Pyrénées a été la seule région créatrice d’emplois industriels en France en 2013 (hors Corse) grâce à l’aéronautique, a récemment indiqué l’Insee. Cependant, le taux de chômage reste dans la moyenne nationale (10% contre 9,8% sur l’ensemble de la France au quatrième trimestre 2013). Celui de Toulouse atteint 14,5%.

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