Rodez, une histoire à (bien) reprendre

Moins de trois mois se sont écoulés depuis le festival de Hyères (4-1) puis la désillusion venue de Marseille. Mais, ce soir (18 heures), sur la pelouse de Lyon Duchère, le Rodez Aveyron football ouvre une nouvelle page de son histoire. Celle d’une saison 2014-2015 qu’il espère évidemment être celle de son retour en National. Enfin. Sur la ligne de départ, les ambitieux sont toujours nombreux. À l’arrivée, beaucoup moins. Ce Raf en sait quelque chose. 

Achever son oeuvre 

Sur les trois derniers exercices, il est déjà passé deux fois à une toute petite marche de son objectif. Cette histoire appartient au passé. Mais avec un effectif quasi inchangé par rapport à celui qui a douloureusement échoué à un point de Consolat, il y a moins de trois mois donc, une impression domine. Cette équipe n’a pas encore achevé son œuvre. Et sa sortie de ce soir en banlieue lyonnaise ne doit en fait signifier que son retour aux affaires.

Une entame déjà cruciale

D’ailleurs, Franck Plenecassagne, son entraîneur, le disait en substance cette semaine à l’heure d’évoquer ces Lyonnais tant redoutés. "On a l’habitude d’avoir notre propre ligne de conduite depuis l’an dernier, rappelait-il. À domicile comme à l’extérieur. On doit mettre notre jeu en place." 

Une question d’habitude, tout simplement. Voilà à quoi ce premier test ce soir doit servir. À retrouver ce Raf solide, conquérant et hyperréaliste d’il y a quelques semaines. Reste le danger d’un premier match. Mais à vivre le pire et une montée ratée pour deux points, le Raf a sûrement appris une chose : le diable se cache dans les détails.

Sans Suarez, ni Lorthioir

Une bonne ou une mauvaise entame de championnat en fait à coup sûr partie. "Avec trois déplacements (Lyon Duchère, Grenoble et Nice II) lors des quatre premières journées, on a bien conscience qu’on joue gros d’entrée", martelait «Plenec», à quelques heures d'un premier déplacement chez les Gones sans David Suarez (cheville) et Julien Lorthioir (ischio-jambiers, photo). Loïc Coupin, Freddy Castanier et Thibaut Barthomeuf n’ont, eux, tout simplement pas été retenus. L' histoire est à reprendre donc. Mais elle n’attendra pas.