Le Nayrac, terre éco-citoyenne de la filière du co-compostage

  • Les élus ont salué "le bon sens" de cette initiative. Une première en Aveyron.
    Les élus ont salué "le bon sens" de cette initiative. Une première en Aveyron. OC
  • Le projet permettra de traiter 800 tonnes de déchets verts.
    Le projet permettra de traiter 800 tonnes de déchets verts. OV
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Olivier Courtil

Un projet de co-compostage, qui prévoit de traiter et de valoriser 800 tonnes de déchets verts, a été inauguré vendredi au Nayrac. 

Le projet de co-compostage, qui prévoit de traiter et de valoriser 800 tonnes de déchets verts, a été inauguré vendredi par le président du conseil général Jean-Claude Luche, qui n’a pas manqué de souligner "le bon sens" de cette initiative, une première en Aveyron.

Cette idée fut émise en 2009 à l’occasion du 10e anniversaire de la Cuma des Foumerous, par Thierry Gamel -agriculteur, élu et membre de ladite Cuma- auquel un vibrant hommage a été rendu. Cinq ans "d’embûches et de désengagements", a rappelé le maire du Nayrac Jean-Paul Turlan.

Les élus ont salué "le bon sens" de cette initiative. Une première en Aveyron.
Les élus ont salué "le bon sens" de cette initiative. Une première en Aveyron. OC

De nouveaux projets en réflexion

Mais vendredi dernier, l’inauguration de la première plateforme de co-compostage a bien eu lieu. Ce projet a vu le jour grâce à l’implication de 12 exploitations agricoles, de deux Cuma (les Foumerous donc et Coubisou) qui ont amené deux équipements (défibreuse et composteuse), et trois collectivités (la communauté de communes du Carladez, celle du pays rignacois et le Smictom Olt et Viadène, évidemment, rassemblant le canton d’Estaing -auquel appartient Le Nayrac- et celui de Saint-Amans).

D’autres collectivités sont en cours de réflexion comme le Grand Rodez et des collectivités du sud du département, ayant effectué le déplacement pour se rendre compte du fonctionnement. Car après les beaux discours, une démonstration a été proposée avant une projection vidéo. Au final, cette valorisation des déchets verts en circuit court s’avère moins coûteuse et plus écologique, notamment grâce à la réduction du transport. "Ce circuit court de déchets verts c’est l’apprentissage citoyen", a conclu Jean-Claude Anglars, président du Smictom d’Olt et Viadène. Une démarche citoyenne pour une vie en vert pensée par la matière grise de Thierry Gamel.

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