Villefranche redécouvre son Monument de la Victoire

  • Monument aux morts 1914-1918 archives
    Monument aux morts 1914-1918 archives PIXROU Centre Presse
  • En août, les militaires volontaires issus du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers sont venus nettoyer et raviver le monument qui en avait bien besoin. En août, les militaires volontaires issus du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers sont venus nettoyer et raviver le monument qui en avait bien besoin.
    En août, les militaires volontaires issus du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers sont venus nettoyer et raviver le monument qui en avait bien besoin.
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Centre Presse Aveyron

Histoire. En 1919, le conseil municipal votait pour un ouvrage dédié aux Villefranchois morts pour la France. Celui-ci n’a été inauguré que le 21 juin 1925.

Comme de nombreuses communes, Villefranche commémore à la fois le centième anniversaire du début de la Grande Guerre et «ses enfants» morts pour la France. Sur le monument installé place Jean-Jaurès, 266 poilus ont leurs noms inscrits-les autres sont «tombés» en 39-45 ou en Algérie- et gravés à jamais dans les mémoires. Mais, cette victoire a un autre prix, celui en espèces sonnantes et trébuchantes. Et là, également, la décision des travaux et l’avancement de ces derniers ont été un véritable parcours de combattant. Car, entre le vote du conseil municipal pour valider le principe d’un monument aux morts en juillet 1919 et l’inauguration officielle, par le maire Louis Fontanges, dimanche 21 juin 1925 à 13h3/4 précises, rien n’a été simple.

À commencer par le budget. La Ville s’est engagée à verser 5000 francs (la participation sera revue à la hausse plus tard) et l’État "une subvention en proportion de l’effort et des sacrifices des communes". Faute d’argent suffisant quelques mois après, le conseil est unanime pour lancer une souscription ouverte aux habitants, mais non obligatoire ! Avant la fin de l’année 1919, un comité du monument aux morts voit le jour avec M. Déléris comme président et sous la direction de l’architecte communal Achille Masini. Ce sont les «Fonderies et ateliers de construction de Val d’Osne» dans le XIe arrondissement de Paris qui sont retenus pour l’édifice.

Un point de discorde survient en 1922 quand il s’agit de désigner l’endroit qui accueillera le monument. Le conseil souhaite qu’il soit installé au cimetière Sainte-Marguerite, le comité-dont la présidence a été reprise par la veuve Jayr-le verrait sur la promenade du Saint-Jean. Bref, la décision finale reviendra aux citoyens qui ont le choix avec les deux précédemment cités, places de la Liberté, de la République et Nationale, et promenade du Guiraudet; le 9 septembre, la place Nationale (aujourd’hui Jean-Jaurès) remporte tous les suffrages.

Joseph Malet est chargé de l’ouvrage composé de deux personnages. Celui-ci se serait inspiré d’une scène de guerre dessinée par le peintre français Georges Scott. La sculpture revient au Villefranchois Joseph Urbain Cournède qui aurait pris son épouse comme modèle pour les traits du visage féminin. D’un poids de 900 kg et d’une hauteur d’1,75 m (93 cm de largeur et 98 cm de profondeur), le monument de la Victoire (piédestal en granit, statue en bronze et dallage en granit) a été installé par l’entrepreneur Henri Cabal qui avait pignon sur rue au quai du Temple.

En août, les militaires volontaires issus du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers sont venus nettoyer et raviver le monument qui en avait bien besoin.
En août, les militaires volontaires issus du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers sont venus nettoyer et raviver le monument qui en avait bien besoin.

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