Carmel de Rodez : et si vous visitiez le futur évêché ?
Urbanisme. Amené à être transformé pour abriter en 2016 le futur évêché, le Carmel de Rodez est exceptionnellement ouvert au public ce dimanche. L’occasion unique de visiter ce lieu chargé de mémoire.
Ouvert une première fois au public en 1891 - c’était aussi la dernière - entre la fin des travaux de construction et l’installation des religieuses, le Carmel de Rodez va ouvrir une nouvelle fois ses portes, exceptionnellement ce dimanche, aux visiteurs. Mais cette fois c’est vraiment la dernière. Il devrait donc y avoir du monde tant cet endroit chargé d’histoires est ancré dans la mémoire de nombreux Ruthénois.
Des générations entières de gamins en culottes courtes venaient régulièrement y chercher le fameux pain d’ange, ces résidus d’hosties que les religieuses fabriquaient sur place comme beaucoup d’autres choses d’ailleurs. Alors un peu plus d’un an (c’était en juin 2013) après le départ des cinq dernières carmélites, les anciens gamins désormais grisonnants devraient se presser à la porte du Carmel, rue Combarel, pour découvrir les lieux tels qu’ils ont toujours été... Et ne seront bientôt plus!
C’est en effet à cet endroit que devrait se matérialiser, au printemps 2016, le futur évêché. Que les puristes se rassurent, pas question pour autant de raser et de tout reconstruire. « La bâtisse est saine. Elle a toujours été bien entretenue », précise Jean-Marc Lévesque, du cabinet d’architectes Droit de cité, désigné pour mener à bien la transformation.
« Les carmélites vivaient dans ce cloître caché par de hauts murs et n’avaient pas de contacts directs avec l’extérieur. L’objectif était donc de trouver une solution pour que ce lieu centré sur l’intérieur s’ouvre sur l’extérieur, vers la ville, notamment l’avenue Victor-Hugo et la rue Combarel », explique l’architecte.
La structure peu touchée
Par conséquent la totalité du mur d’enceinte, côté avenue Victor-Hugo, sera rasé. « Une petite partie de ce même mur sera démoli côté Combarel. Nous ferons quelques ouvertures dans la façade qui a été bâtie avec des moellons de calcaire blanc issus de la carrière de Balsac. Les mêmes qui ont servi à la construction de l’église du Sacré-Cœur.
Place bientôt aux bureaux du personnel de l’évêché - 7 personnes - et aux appartements des religieux, à savoir, l’évêque François Fonlupt et les deux prêtres de la paroisse. « Vu que nous allons aussi rapatrier ici 1500 mètres linéaires d’archives diocésaines, soit une tonne au mètre carré, nous allons également construire une petite extension sur le côté
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