En Aveyron, le basket à l’orange

  • Le retour de Villefranche en Nationale 3 fait partie des satisfactions.
    Le retour de Villefranche en Nationale 3 fait partie des satisfactions. Archives JLB
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Centre Presse Aveyron

Assemblée générale. Réuni samedi à Naucelle, le comité départemental a dressé un bilan «plutôt positif» de la saison écoulée. Mais certains sujets incitent à la vigilance.

L’heure n’est pas à la véritable inquiétude au comité départemental de basket. Le bilan de la dernière saison, effectué samedi lors de l’assemblée générale à Naucelle, a même décroché l’appréciation «plutôt positif», selon le président Maurice Teulier. Car les motifs de satisfaction n’ont pas manqué. Avec un nombre de licenciés stable, des rencontres loisir en plein essor, les accessions des garçons de Villefranche en N3 ou des filles de Lunac en Régionale 2, et des «finances très saines» (Teulier), le tableau est en effet de bonne facture. Mais à écouter le patron du basket départemental, le temps pourrait tout de même s’obscurcir à l’avenir.

«Les baisses d’aides publiques»

Et incite à la vigilance. La faute à certains sujets épineux. Au premier rang desquels un souci devenu classique dans le sport : «Les baisses d’aides publiques», soupire Maurice Teulier qui, à l’instar des footballeurs aveyronnais réunis à Decazeville samedi, ne cesse de relever le problème. Pour illustrer son propos, ce dernier cite une «diminution de l’aide du CNDS (Centre national pour le développement du sport) de 8 000€ pour la dernière saison».

Pour autant, le comité a limité la casse et maintenu son budget à 275 000€. Mais s’il n’augmentera pas le prix des licences, après en avoir débattu, il se serrera la ceinture et a déjà décidé de ne pas recruter un second cadre technique. Une restriction qui intervient alors que «le bât blesse au mini-basket», avec un manque de relève.

L’Euro, motif d’espoir

Autre sujet de taille, la future grande région occupe l’esprit des dirigeants du basket local. Tandis que les champions midi-pyrénéens de Prénational et de Régionale rencontreront pour la première fois en 2016 et à Agde leurs homologues languedociens pour le titre, les adaptations devraient néanmoins «aller doucement. Des réunions ont eu lieu, il y en aura d’autres, confie Teulier. La vraie préoccupation concerne la place des comités ruraux, comme nous, face aux grandes villes.» 

Le débat est posé. Mais avant d’en connaître véritablement les avancées, l’Euro masculin organisé en France (4-20 septembre) fait naître de vrais espoirs. Et tant pis si les championnats ne reprendront du coup que fin septembre. «Suivant les résultats des Bleus à l’Euro, cela pourrait nous aider», conclut le président. 

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